lundi 19 octobre 2009

CPPT : kécekça ?

C’est l’abréviation de « Comité pour la Prévention et la Protection au Travail ».

Cet organe de CONCERTATION et d’AVIS réunit l’employeur, les organisations syndicales et des experts sur des sujets en rapport avec le bien-être des travailleurs, tels que :
- la sécurité et la protection de la santé au travail,
- la violence, le harcèlement moral ou sexuel au travail,
- l’ergonomie, l’hygiène, l’embellissement des lieux de travail,
- la protection de l’environnement.

C’est un Arrêté Royal de 1999 qui instaure un C.P.P.T. dans chaque entreprise de plus de 50 travailleurs, en application de la Loi de 1996 sur le Bien-être au Travail.

Son ancêtre était le Comité de Sécurité, d’Hygiène et d’Embellissement de lieux de travail (S.H.E.).

A Brugmann, le CPPT se réunit en moyenne 11 fois par an. Son président est mandaté par le Conseil d’Administration de l’hôpital, et les procès-verbaux de ses réunions doivent être affichés par l’employeur à des endroits désignés à cette fin (en général près des pointeuses ou des vestiaires) afin d’être lus par tout membre du personnel.

Les délégués de la CGSP y poursuivent plusieurs buts, parmi lesquels :
- obliger l’employeur à mettre en œuvre les mesures de protection nécessaires ;
- influencer l’aménagement des postes de travail (adaptations, rénovations , nouvelles constructions) ;
- améliorer les situations de travail dangereuses ou inconfortables pour les travailleurs.

Notre participation comprend
- les visites sur le terrain (postes de travail), occasionnelles et sur demande ;
- analyser les informations diverses qui nous sont fournies (rapports de visite, rapports d’activité, procédures de travail, accidents de travail, documentations relatives à des produits et des appareillage potentiellement dangereux, statistiques, nouvelles réglementations et législations, …), puis formuler des questions, des commentaires, des propositions, et parfois des exigences ou des refus ;
- contrôler le fonctionnement du Service interne de Prévention et de Protection (SIPP) et de la Médecine du Travail ;
- trouver des informations et demander de explications sur des sujets suspects ou nouveaux (nouvelles activités, nouveaux produits, …) ;
- mettre à l’ordre du jour et suivre des problèmes pour lesquels les responsables hiérarchiques dûment avertis n’ont pas mis en œuvre des solutions satisfaisantes.

Ce dernier point suppose une enquête par nos délégués auprès des travailleurs concernés :
- quel est exactement le problème : s’agit-il d’un problème technique ? d’organisation ? de communication ? de connaissances ? d’entente entre personnes ? de harcèlement ? ;
- les procédures existantes ont-elles été utilisées : avertir les supérieurs hiérarchiques, les services concernés, le helpdesk (tél.5555), le médecin du travail (72080) ; quelles traces écrites avons-nous des démarches effectuées ?

Le C.P.P.T. n’est donc pas le 1er moyen pour résoudre un problème, mais peut servir de levier pour contraindre des responsables à appliquer des solutions.

Les délégués de la CGSP au CPPT de l’Hôpital Brugmann (y compris Brien et Reine Astrid) et Hude sont actuellement :
- les déléguées principales Michèle Dehaen (tél. 02 535 45 78) et Carine Rosteleur (tél. 02 535 46 80) ;
- à Brugmann : Cédric Briand (ouvrier auxiliaire, logistique, tél. 5 07 00) et Mohcine Kaaboun (électricien, tél. 5 28 11)
- à l’Hude : Marc Verheugen (infirmier, tél. 7 32 05).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Avant d'être publié, votre commentaire sera soumis à notre modérateur