FLASH INFO : LE CÔTÉ OBSCUR DE LA « GESTION TRANSPARENTE DE L’ABSENTÉISME »TELECHARGER NOTRE TRACT Tous les travailleurs de notre institution vont bientôt recevoir la toute nouvelle brochure « Gestion transparente de l’absentéisme » concoctée par notre direction. A ce sujet, nous tenons tout d’abord à clarifier, qu’à l’exception de deux réunions de concertation où la direction nous a présenté son projet en quelques mots, l’ensemble de cette dynamique (et malgré les dires de certains responsables) n’a été ni approuvée ni accompagnée par vos organisations syndicales. Lors de ces réunions, qui se sont déroulées « à sens unique », la CGSP y a formulé des remarques qui, malheureusement, n’ont pas été prises en compte. Notre constat est que l’on sent très clairement derrière ce texte une volonté d’immixtion de l'employeur dans l'appréciation du fondement médical des causes de l'absence alors que l'employeur n'a, en cette matière, aucun pouvoir et aucun droit ! Nous rappelons donc un élément essentiel : le seul à même d’évaluer votre état de santé est votre médecin !!! La procédure : Nous avons constaté quelques erreurs et mauvaises interprétations de la législation. Ces erreurs auraient pu être corrigées si on nous avait d’ailleurs présenté la brochure avant l’impression de milliers d’exemplaires ! 1/ Cette procédure mentionne l’obligation de téléphoner personnellement au responsable direct : on peut s'interroger sur la légalité de cette obligation ! La loi du 3 juillet 1978 (s'appliquant au personnel contractuel) ne dit rien quant à la manière d'avertir l'employeur. La seule exigence est celle d’informer au plus tôt. L'article 6 de cette même loi interdit d'alourdir les obligations du travailleur, et donc cette disposition de téléphoner personnellement au responsable direct nous semble critiquable juridiquement. D’ailleurs, en cas de litige, comment un travailleur pourra-t-il prouver qu'il a bel et bien informé l'employeur en temps utile ? Nous conseillons donc aux travailleurs de garder une trace écrite de l'avertissement, quoiqu'en dise la brochure. 2/ Convocation chez le médecin-contrôle : La brochure omet (sans doute délibérément) d'indiquer que l'obligation de se déplacer chez le médecin-contrôle ne vaut plus en cas de force majeure ou lorsque le médecin traitant (qui a délivré le CM) considère que le travailleur n'est pas en état de se déplacer. Etrange oubli ! Rappelons par ailleurs que si ce déplacement au cabinet du médecin contrôle est obligatoire, les frais –y compris de déplacement- sont à charge de l’employeur. 3/ En cas d’accident du travail, la brochure indique d’envoyer/déposer votre déclaration au SIPP. C’est faux ! C’est bien aux RH que vous devez faire parvenir ce document. Bref, c’est de notre point de vue une manière discutable de clarifier une procédure ! L’entretien de suivi et les conséquences possibles : Le plus interpellant arrive plus tard dans la brochure. Lors des présentations en concertation, l’autorité avait soulevé la possibilité d’entretiens de suivi lors d’un retour de longue maladie pour « réintégrer » au mieux un travailleur après une longue absence. Il y est effectivement mention dans le texte mais quelle ne fut pas notre surprise de découvrir un pan complet du texte tout neuf et assez répressif ajouté sans aucune concertation préalable ! Rien n'empêche effectivement l'employeur de s'entretenir avec vous sur votre situation au travail et sur les effets de celle-ci sur votre santé. Le problème ici tient plutôt à ce que la brochure explique qu'au terme de l'entretien, un "accord " formel devrait être conclu. Nous n’osons même pas imaginer quels pourraient être ces accords !! Il y est aussi précisé que si l’accord convenu avec votre responsable n’est pas respecté, il pourrait y avoir une procédure de recadrage voir disciplinaire. A nos questions à ce sujet, la direction reste vague et ne nous a, à l’heure actuelle, toujours pas donné de véritable réponse ! Si problème d’absentéisme il y a, il serait intéressant de réfléchir et de s’attaquer à certaines causes sur lesquelles l’employeur peut agir : la charge et l’organisation du travail, l’ambiance de travail, les horaires décalés, l’impossibilité de prendre congé, les horaires transmis moins d’un mois à l’avance, le manque de matériel et d’outils adéquats, l’accumulation de procédures administratives contradictoires, les comportements inadéquats des hiérarchies ou l’absence prolongée de responsables, …… Sans se remettre en question une seule seconde, nos directions, fidèles à une ligne managériale agressive, s’attelleraient-elles à traiter les symptômes (l’absentéisme) en essayant de renforcer la pression sur le personnel qui est déjà à bout ? Dans le dernier Iris and You, le directeur de l’HUDERF écrivait dans l’article « Nos hôpitaux ont de la valeur » une critique assez acerbe de notre société et concluait ainsi : « Et cela nous amène en tant qu’individus à nous poser cette question fondamentale : dans quelle société voulons-nous vivre et surtout comment pouvons-nous, à notre échelle, contribuer à la construction d’un avenir meilleur ? Ce qui est vrai pour la société en général l’est également pour nous, au sein de notre réseau et de chacun de nos hôpitaux.” Et une fois n’est pas coutume, nous rejoignons son point de vue ! Mais, cela ne serait-il que des mots sur un bout de papier ou bien une réelle envie de changement positif pour tous les travailleurs de l’institution ?? Nous restons sceptiques mais nous leur disons : chiche ?! En résumé :
- Nous vous appelons à être vigilants et à ne rien signer qui pourrait un jour être utilisé contre vous. Vous avez signé un contrat de travail qui vous soumet à la législation sociale et à des règlements. Toutes les questions concernant des périodes de maladie y sont déjà traitées en détail. Seuls vous et votre médecin êtes à même d’évaluer votre état de santé.
- Au lieu de s’attaquer aux réelles causes d’un certain type d’absentéisme (surcharge de travail et manque d’effectifs, pénibilité et souffrance au travail, …) entrainant démotivation et burnout, la direction semble choisir la voie de la répression !
- La CGSP dénonce avec force cette approche et revendique haut et fort une politique du bien-être responsable et constructive.
Mon état de santé ne regarde personne à l’exception du corps médical compétent. Mon responsable, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas médecin ! ---------------------------------------------------------------------------------------
Alle werknemers van onze instelling zullen binnenkort de gloednieuwe brochure ontvangen “Transparant beheer van het absenteïsme” dat in elkaar geflanst werd door onze directie. We wensen hierover eerst en vooral te verduidelijken dat afgezien van twee onderhandelingsvergaderingen, waarin de directie ons haar project heeft voorgesteld in een paar woorden. Bij het lanceren van deze procedure, in tegenstelling tot wat bepaalde verantwoordelijken beweren, werden we niet betrokken en hebben ook geen goedkeuring hierover gegeven. Onze observatie hierbij is dat we het gevoel hebben dat er achter deze tekst een duidelijke wil is van de werkgever om zich in te mengen in de beoordeling van de medische onderbouwing van de redenen van afwezigheid terwijl de werkgever over deze materie geen enkel recht en macht beschikt! We wensen dus een essentieel element te herinneren: de enige die bevoegd is om uw medische gezondheid te evalueren is uw arts! De procedure : Wat betreft de procedure, stellen we vast dat er enkele fouten en verkeerde interpretaties van de wetgeving in zijn uitgewerkt. Deze fouten hadden kunnen verbeterd worden indien ons deze brochure voorgesteld zou geweest zijn voor het ter perse gaan van duizenden exemplaren! 1/ Deze procedure vermeldt de verplichting om persoonlijk naar uw directe verantwoordelijke te bellen: we kunnen ons vragen stellen bij de wettelijkheid van deze verplichting! De wet van 3 juli 1978 (van toepassing op het contractueel personeel) zegt niets over de manier om de werkgever te verwittigen. De enige vereiste is om zo snel mogelijk te verwittigen. Artikel 6 van deze zelfde wet verbiedt om de verplichtingen van de werknemer nog te verzwaren en dus is deze bepaling om de directe verantwoordelijke persoonlijk op te bellen juridisch weerlegbaar. Trouwens, hoe gaat een werknemer, in geval van geschil, kunnen bewijzen dat hij daadwerkelijk zijn werkgever op tijd heeft kunnen verwittigen? Wij raden dus aan de werknemers aan om een schriftelijk bewijs te houden van de verwittiging bij afwezigheid, wat de brochure ook vermeldt. 2/Oproeping bij de controlearts: De brochure verzuimt (wellicht bewust) te zeggen dat de verplichting om zich naar de controlearts te begeven niet van toepassing is in geval van overmacht of wanneer de huisarts (diegene die het ziektebriefje afleverde) beschouwt dat de werknemer niet in staat is om zich te verplaatsen. Vreemde vergetelheid! (we herinneren er iedereen aan dat de vervoerskosten naar de controlearts voor de werkgever zijn) 3/In geval van werkongeval, geeft de brochure aan om jouw verklaring op te sturen naar de SIPP. Dit is fout! Dit document moet wel degelijk naar de Human Ressources verstuurd worden. Het follow-up onderhoud en de mogelijke gevolgen ervan: Hetgeen ons het meest interpelleert komt later in de brochure. Tijdens de presentatie gedurende de onderhandeling had de autoriteit de mogelijk aangehaald een onderhoud te voeren tussen de verantwoordelijke en de werknemer na afwezigheid van lange duur. Dit om de “re-integratie” zo goed mogelijk te laten verlopen voor de werknemer. Dit wordt effectief aangehaald in de tekst maar onze verrassing was groot bij het ontdekken van een volledig repressief plan in de nieuwe tekst en zonder voorafgaand overleg! Indien er een absenteïsme probleem is, zou het interessant zijn om erover na te denken en om de oorzaken, waarop de werkgever grip heeft, aan te pakken: de werklast en de organisatie ervan, de werksfeer, de werkuren, de moeilijkheden bij verlofaanvragen, de werkroosters die soms minder dan een maand vooraf meegedeeld worden, werkmiddelen die ontbreken of gebrekkige werkmiddelen, de opéénstapeling van tegenstrijdige procedures, ongepaste houdingen van (sommige) verantwoordelijken of de langdurige afwezigheid van (sommige) verantwoordelijken,…. Spijtig genoeg probeert de directie, trouw aan haar “management” gedragslijn, de symptomen van afwezigheid te behandelen door de druk op het vermoeide personeel op te voeren, zonder zich uiteraard ook maar één seconde in vraag te stellen! In de laatste Iris and You, schreef de directeur van het UKZKF in het artikel : « Onze ziekenhuizen zijn waardevol » een scherpe kritiek over onze maatschappij en vatte dit zo samen: “Dit brengt ons als individu om ons deze fundamentele vraag te stellen: in welke maatschappij willen wij leven en vooral hoe kunnen wij op ons niveau bijdragen tot een betere toekomst? Hetgeen waar is voor de maatschappij in het algemeen is ook waar voor ons, binnen onze instelling en in elke van onze ziekenhuizen.”
Voor één keer gaan wij volledig akkoord met zijn visie! Zouden dit enkel woorden zijn op een blad papier of een werkelijke drang naar positieve verandering voor alle werknemers van onze instelling?? We blijven sceptisch maar we lanceren hun de uitdaging! Samengevat :
- In plaats van de reële oorzaken van bepaalde soorten van absenteïsme aan te pakken (te grote werklast, personeelstekort, penibiliteit en het lijden op werkvloer,….) met als gevolg demotivatie en burn-out, lijkt de directie te gaan voor repressie
- De ACOD stelt deze benadering nadrukkelijk aan de kaak en eist met klem een verantwoordelijke en constructieve politiek van welzijn op de werkvloer
- We roepen jullie op om waakzaam te zijn en niets te ondertekenen die zich later tegen jullie zou kunnen keren. Wij hebben een contract getekend die ons onderwerpt aan de sociale wetgeving en aan onze reglementen. Alle vragen omtrent periodes van afwezigheid worden er al uitgebreid in behandeld
Onze gezondheidstoestand gaat niemand aan met uitzondering van het bevoegd medisch personeel. Mijn verantwoordelijke is, tot het tegendeel bewezen is, geen dokter!
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