jeudi 25 juin 2020

25 Juin 2020 : News syndicales



Action du 16/06/2020

Quelle émotion !! Nous étions très nombreux mardi dernier à exprimer notre colère devant l’hôpital. Bravo à toutes et tous pour votre mobilisation et participation !! L’info a été largement relayée dans la presse et sur les réseaux sociaux. D’autres hôpitaux ont pris le même chemin et les actions continuent à Bruxelles et en Wallonie. A Saint-Pierre, Bordet, Bracops, Molière,... ils étaient aussi des centaines ! L’opinion publique a reçu le message et il semble que la population, dans sa majorité, nous soutient dans nos revendications. Pas certain que le monde politique ait lui compris le message… Des négociations sont actuellement en cours au niveau fédéral et régional. On vous tient au courant des avancées ... Il faut que l’on continue à se mobiliser en nombre parce qu’il est temps d’obtenir la juste revalorisation que nous exigeons depuis des années maintenant.

Donnons nous tous rendez-vous pour la grande manifestation de la santé en lutte du 13 septembre à Bruxelles. PLUS JAMAIS CA ! Nous ne lâcherons rien !

Quelques articles sur nos mobilisations : 
Brugmann dans l'Avenir et Le Soir
Bracops sur la RTBF

Actie van 16/06/2020

Wat een emotie! We  waren met velen  afgelopen dinsdag om ons ongenoegen te uiten . Bravo voor  voor jullie mobilisatie en deelname! Het nieuws werd in de pers en op sociale netwerken uitgebreid behandeld. Andere ziekenhuizen zijn dezelfde weg ingeslagen en de acties in Brussel en Wallonië worden voortgezet. In Saint-Pierre, Bordet, Bracops, waren we ook met velen! De publieke opinie heeft de boodschap ontvangen en het lijkt erop dat de meerderheid van de bevolking ons steunt in onze eisen. Het is niet zeker dat de politieke wereld de boodschap heeft begrepen... We moeten ons dus in groten getale blijven mobiliseren, het wordt tijd dat we een eerlijke herwaardering te krijgen.

GROTE  bijeenkomst voor de betoging "gezondheid in strijd" op 13 september in Brussel. NOOIT MEER DAT ! We stijden verder!

Réunion de concertation et négociation du 16/06/2020

12h30 nous sommes plus de 200 devant l’hôpital à expliquer à quel point nos revendications doivent être entendues. 14h la direction ainsi que la présidente du conseil d’administration rencontrent les organisations syndicales pour la réunion mensuelle. Pas un mot, pas une allusion à notre rassemblement. Pourtant à Saint Pierre, par exemple, la direction était présente à l’action. Quelle différence !!
La réunion passe les points en revue et nous propose encore l’engagement d’un nouveau poste de cadre. A l’expression de notre refus (sur lequel ils passeront outre comme à leur habitude) il nous est répondu que demander du personnel au chevet du patient n’a rien avoir avec le besoin d’engager des cadres qui assurent la bonne organisation de l’hôpital.
L’octroi des budgets déjà précaires de l’hôpital ne permettent pas d’engager l’un et l’autre ?
Quelle alternative avons-nous pour que des fonds soient dégagés pour le personnel au chevet de nos patients?
En conclusion, là où l’opinion publique a bien compris, notre direction ne nous semble pas très consciente de la souffrance des travailleurs sur le terrain, en tout cas, nous ne le ressentons pas dans leur attitude !

Overleg en onderhandelingscomité van 16/06/2020

Om 12:30 uur stonden we met meer dan 200 mensen voor het ziekenhuis om uit te leggen dat onze eisen eindelijk gehoor moeten vinden. 14.00 uur Het management en de voorzitster van de raad van bestuur vergaderen met de vakbonden voor het maandelijks overleg comité . Geen woord, geen melding van onze bijeenkomst.  de volgende dag was  het management van st Pierre en Bordet aanwezig bij de actie. Wat een verschil!
Tijdens de vergadering worden de punten opnieuw bekeken en wordt opnieuw  een managementpositie vorgesteld. We herhalen onze positie dat we mensen op de werkvloer willen en niet opnieuw een manager maar dit wordt  zoals gewoonlijk verworpen omdat managers voor een goede organisatie van het ziekenhuis nodig zijn.
De toch al precaire budgetten van het ziekenhuis laten niet toe om beide in te huren?
Welk alternatief hebben we om geld beschikbaar te stellen voor het bedpersoneel?
De publieke opinie heeft het goed begrepen maar ons  management zich niet erg bewust te zijn van het lijden van de werknemers , althans dat voelen we niet in hun houding!

Sur les « Héros d’IRIS »

L’expression « héros » d’Iris apparue récemment est quasi insultante car en réalité cela fait plus de 15 ans que les travailleurs des hôpitaux publics bruxellois :

• Se retrouvent seuls là où ils devraient être plusieurs pour assurer leurs tâches…
• Doivent assurer plusieurs fonctions simultanément, parfois même à des emplacements différents ;
• Travaillent en sous-effectif structurel, organisé sciemment par leurs directions,
• Tentent quotidiennement de pallier aux défauts de gestion
• Ne sont pas respectés, sont mis sous pression voire sont agressés  par plusieurs hiérarchies de leur institution.

Les « Héros » d’hier sont vite redevenus des travailleurs-martyrs :

• Ils ont travaillé au front pendant la crise sanitaire sans matériel suffisant et avec des moyens de protections revus à la baisse ;
• La surveillance de leur santé (médecine du travail) ne répond plus aux exigences légales depuis plusieurs années ;
• Leurs horaires de travail sont modifiés unilatéralement au mépris des règlements
• Les conditions d’accès au lieu de travail sont à nouveau compliquées (parkings restreints, payants pour les travailleurs des hôpitaux)
• La direction traite les représentants des travailleurs par le mépris, nie les problèmes ou ne répond tout simplement pas aux interpellations, et couvre de fait le « management par la terreur » pratiqué par certains petits chef et cadres intermédiaires…

Quoiqu’il en soit, cet appel de fond inimaginable dans un pays démocratique et riche comme le nôtre pose de nombreuses questions. L’appel à la population est justifié par l’envie de la direction du réseau de nous octroyer des super pouvoirs… que sera-t-il donc fait de cet argent ? Quel super pouvoirs comptent-ils nous octroyer ? Une augmentation de salaire ? Des collègues en plus pour soigner correctement ? Nous ne manquerons pas de leur poser la question…

Permanence fiscale pour les déclarations impôts

La CGSP-Bruxelles organise chaque année à cette période des permanences fiscales.

Cette année, en raison de l’épidémie, elles ne pourront se tenir selon les modalités habituelles car les camarades du SPF-Finances sont en télétravail obligatoire.

Nonobstant, si tu souhaites une aide pour compléter ta déclaration, tu peux adresser un mail au Camarade Olivier Van Gompen ( van_gompen@hotmail.com) en mentionnant bien les renseignements suivants :

• NOM, Prénom
• Numéro de registre national
• Numéro de téléphone
• Plage de disponibilité (jour/heure)

Les camarades du SPF-Finances te rappelleront pour traiter ta déclaration.

De ACOD-Brussel organiseert elk jaar in deze periode fiscale zitdagen

Dit jaar zullen ze vanwege de epidemie niet op de gebruikelijke manier kunnen worden gehouden, omdat de kameraden van de FOD-Financiën verplicht telewerken.
Indien u toch hulp wenst bij het invullen van uw belastingaangifte, kunt u een e-mail sturen naar kameraad Olivier Van Gompen ( van_gompen@hotmail.com​) met de volgende instellingen:

- Naam, voornaam
- Nationaal registratienummer
- Telefoonnummer
- Beschikbaarheidsgebied (dag/uur)

De kameraden van de FOD Financiën bellen u terug. Zorg ervoor dat u de informatie en documenten heeft die u nodig heeft om uw aangifte te verwerken.
Kameraadschapelijk,

Solidarité Bulgarie

C'est avec anxiété et colère que la CGSP ALR Bruxelles suit les événements dans l'hôpital Pirogov, le plus grand hôpital de la Bulgarie. La contestation est déjà chose difficile dans le pays. Mais nous faisons face ces derniers jours à une répression sans précédent contre le syndicat des infirmières bulgares (SBMS) et sa section à Pirogov.

Pour mieux comprendre le contexte bulgare, précisons que TOUS les hôpitaux y ont le statut de sociétés commerciales et leur priorité est donc de générer des profits ! Les salaires du personnel de santé dépendent du nombre de patients traités dans chaque hôpital. Ils sont donc payés à l'objectif, ce qui a donné lieu à un grand nombre de mauvaises pratiques, voire à de la corruption. Tous les hôpitaux en Bulgarie, y compris les hôpitaux privés, sont financés par des fonds publics, mais les critères de répartition et de dépense ne sont pas clairs et il n'existe aucun contrôle juridique pour vérifier que les fonds sont utilisés correctement. Cette gestion depuis des décennies a transformé de nombreux médecins et directeurs d'hôpitaux en millionnaires, quand les autres travailleurs du secteur ne bénéficient que de salaires misérables, inférieurs au salaire moyen en Bulgarie.

C'est notamment pour ces raisons que les infirmières se sont engagées depuis plus d'un an sous le mot d'ordre : "La santé n'est PAS une marchandise, c'est une question de sécurité nationale et de droit commun ! Sauver des vies et prendre soin des gens, c'est notre objectif. Pas les profits !"
Les manifestations et les grèves dans le secteur de la santé se poursuivent depuis plus d'un an. De cette vague de protestation et face à l'immobilité des syndicats existants, est né un nouveau syndicat autonome : le Syndicat des Infirmières Bulgares (SBMS). Composé aussi de sages-femmes, de physiothérapeutes et de brancardiers, le syndicat se bat pour des salaires et des conditions de travail décents, ainsi que pour mettre fin au commerce de la santé humaine dont nous souffrons tous.

Il y a quelques mois, la direction de Pirogov a tenté d'empêcher la création d'une section du SBMS dans son établissement en lançant une procédure disciplinaire contre la présidente de la section, Boyka Anastasova. Aujourd'hui, la direction a recours à des actions indignes et désespérées pour écraser les soignants rebelles. Un signalement a été lancé à la police contre les principaux organisateurs du SBMS, qui ont été convoqués et interrogés. D'après les questions posées, nous comprenons que la police est le dernier médiateur du "dialogue social". Elle détermine quel syndicat est "légal" et lequel ne l'est pas. Il s'avère qu'elle a le droit de demander des listes de membres syndiqués et de décider quelles revendications sont légitimes, qualifiant le reste de "chantage" envers des employeurs respectables...

Nous étions déjà habitués à l'utilisation des forces de l'ordre pour intimider les dissidents. Mais cette attaque contre des femmes professionnels de la santé est juste intolérable ! Par tous les moyens, nous protégerons nos amis et collègues de la SBMS! Nous appelons le public à réagir à cette situation indigne ! Nous demandons la suspension immédiate du directeur de l'hôpital Pirogov Asen Baltov! Les fonctionnaires de police qui ont enfreint la Constitution et ont agi arbitrairement doivent être suspendus de leurs fonctions et faire l'objet d'une enquête !
Soignant.e.s de tous les pays unissons-nous ! La solidarité est notre arme !
Bruxelles, 28/05/2020
La CGSP ALR Bruxelles

CESI
Surveillance de santé des travailleurs !
A quand remonte votre dernière visite à la médecine du travail ?
Depuis 2018, c’est le CESI qui est en charge de la surveillance de votre santé. En 2 ans seulement 30% de travailleurs ont été vus alors qu’une visite annuelle est nécessaire.
Depuis septembre 2018, vos 3 syndicats dénoncent les risques que cela peut engendrer.
Que se passe-t-il ?

Gezondheidstoezicht van onze werknemers!
Wanneer was uw de   keer op consultatie bij de arbeidsgeneeskunde?
Het is de CESI, de externe preventie- en beschermingsdienst, die sinds begin 2018 toezicht houdt op uw gezondheid. Slechts 30% van de werknemers werden de afgelopen twee jaren gezien, niettegenstaande een jaarlijkse gezondheidsonderzoek nodig is.
De drie vakbondsorganisaties kaartten deze risicovolle toestand al sinds september 2018 aan.
Wat is er  aan de hand?

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