Action
du 16/06/2020
Quelle émotion !!
Nous étions très nombreux mardi dernier à exprimer notre colère devant
l’hôpital. Bravo à toutes et tous pour votre mobilisation et
participation !! L’info a été largement relayée dans la presse et sur les
réseaux sociaux. D’autres hôpitaux ont pris le même chemin et les actions
continuent à Bruxelles et en Wallonie. A Saint-Pierre, Bordet, Bracops, Molière,... ils
étaient aussi des centaines ! L’opinion publique a reçu le message et il
semble que la population, dans sa majorité, nous soutient dans nos
revendications. Pas certain que le monde politique ait lui compris le message… Des négociations sont actuellement en cours au niveau fédéral et régional. On vous tient au courant des avancées ... Il faut que l’on continue à se mobiliser en nombre parce qu’il est temps
d’obtenir la juste revalorisation que nous exigeons depuis des années
maintenant.
Donnons nous tous rendez-vous pour la grande manifestation de la
santé en lutte du 13 septembre à Bruxelles. PLUS JAMAIS CA ! Nous ne
lâcherons rien !
Quelques articles sur nos mobilisations :
Bracops sur la RTBF
Actie van 16/06/2020
Wat een emotie! We waren met velen afgelopen dinsdag om ons ongenoegen te uiten
. Bravo voor voor jullie mobilisatie en
deelname! Het nieuws werd in de pers en op sociale netwerken uitgebreid
behandeld. Andere ziekenhuizen zijn dezelfde weg ingeslagen en de acties in
Brussel en Wallonië worden voortgezet. In Saint-Pierre, Bordet, Bracops, waren
we ook met velen! De publieke opinie heeft de boodschap ontvangen en het lijkt
erop dat de meerderheid van de bevolking ons steunt in onze eisen. Het is niet
zeker dat de politieke wereld de boodschap heeft begrepen... We moeten ons dus
in groten getale blijven mobiliseren, het wordt tijd dat we een eerlijke
herwaardering te krijgen.
GROTE
bijeenkomst voor de betoging "gezondheid in strijd" op 13
september in Brussel. NOOIT MEER DAT ! We stijden verder!
Réunion de concertation et négociation du 16/06/2020
12h30 nous sommes plus de 200 devant l’hôpital à expliquer à quel
point nos revendications doivent être entendues. 14h la direction ainsi que la
présidente du conseil d’administration rencontrent les organisations syndicales
pour la réunion mensuelle. Pas un mot, pas une allusion à notre rassemblement.
Pourtant à Saint Pierre, par exemple, la direction était présente à l’action.
Quelle différence !!
La réunion passe les points en revue et nous propose encore
l’engagement d’un nouveau poste de cadre. A l’expression de notre refus (sur
lequel ils passeront outre comme à leur habitude) il nous est répondu que
demander du personnel au chevet du patient n’a rien avoir avec le besoin
d’engager des cadres qui assurent la bonne organisation de l’hôpital.
L’octroi des budgets déjà précaires de l’hôpital ne permettent pas
d’engager l’un et l’autre ?
Quelle alternative avons-nous pour que des fonds soient dégagés
pour le personnel au chevet de nos patients?
En conclusion, là où l’opinion publique a bien compris, notre
direction ne nous semble pas très consciente de la souffrance des travailleurs
sur le terrain, en tout cas, nous ne le ressentons pas dans leur
attitude !
Overleg en onderhandelingscomité van 16/06/2020
Om 12:30 uur stonden we met meer dan 200
mensen voor het ziekenhuis om uit te leggen dat onze eisen eindelijk gehoor
moeten vinden. 14.00 uur Het management en de voorzitster van de raad van
bestuur vergaderen met de vakbonden voor het maandelijks overleg comité . Geen
woord, geen melding van onze bijeenkomst.
de volgende dag was het
management van st Pierre en Bordet aanwezig bij de actie. Wat een verschil!
Tijdens de vergadering worden de punten
opnieuw bekeken en wordt opnieuw een
managementpositie vorgesteld. We herhalen onze positie dat we mensen op de
werkvloer willen en niet opnieuw een manager maar dit wordt zoals gewoonlijk verworpen omdat managers
voor een goede organisatie van het ziekenhuis nodig zijn.
De toch al precaire budgetten van het
ziekenhuis laten niet toe om beide in te huren?
Welk alternatief hebben we om geld
beschikbaar te stellen voor het bedpersoneel?
De publieke opinie heeft het goed begrepen
maar ons management zich niet erg bewust
te zijn van het lijden van de werknemers , althans dat voelen we niet in hun
houding!
Sur
les « Héros d’IRIS »
L’expression « héros » d’Iris apparue récemment est quasi
insultante car en réalité cela fait plus de 15 ans que les travailleurs des
hôpitaux publics bruxellois :
• Se retrouvent seuls là où ils devraient être plusieurs pour
assurer leurs tâches…
• Doivent assurer plusieurs fonctions simultanément, parfois même
à des emplacements différents ;
• Travaillent en sous-effectif structurel, organisé sciemment par
leurs directions,
• Tentent quotidiennement de pallier aux défauts de gestion
• Ne sont pas respectés, sont mis sous pression voire sont
agressés par plusieurs hiérarchies de
leur institution.
Les « Héros » d’hier sont vite redevenus des travailleurs-martyrs
:
• Ils ont travaillé au front pendant la crise sanitaire sans
matériel suffisant et avec des moyens de protections revus à la baisse ;
• La surveillance de leur santé (médecine du travail) ne répond
plus aux exigences légales depuis plusieurs années ;
• Leurs horaires de travail sont modifiés unilatéralement au
mépris des règlements
• Les conditions d’accès au lieu de travail sont à nouveau
compliquées (parkings restreints, payants pour les travailleurs des hôpitaux)
• La direction traite les représentants des travailleurs par le
mépris, nie les problèmes ou ne répond tout simplement pas aux interpellations,
et couvre de fait le « management par la terreur » pratiqué par certains petits
chef et cadres intermédiaires…
Quoiqu’il en soit, cet appel de fond inimaginable dans un pays
démocratique et riche comme le nôtre pose de nombreuses questions. L’appel à la
population est justifié par l’envie de la direction du réseau de nous octroyer
des super pouvoirs… que sera-t-il donc fait de cet argent ? Quel super pouvoirs comptent-ils nous octroyer ? Une augmentation de salaire ? Des
collègues en plus pour soigner correctement ? Nous ne manquerons pas de
leur poser la question…
Permanence
fiscale pour les déclarations impôts
La CGSP-Bruxelles organise chaque année à cette période des
permanences fiscales.
Cette année, en raison de l’épidémie, elles ne pourront se tenir
selon les modalités habituelles car les camarades du SPF-Finances sont en
télétravail obligatoire.
Nonobstant, si tu souhaites une aide pour compléter ta
déclaration, tu peux adresser un mail au Camarade Olivier Van Gompen (
van_gompen@hotmail.com) en mentionnant bien les renseignements suivants :
• NOM, Prénom
• Numéro de registre national
• Numéro de téléphone
• Plage de disponibilité (jour/heure)
Les camarades du SPF-Finances te rappelleront pour traiter ta
déclaration.
De ACOD-Brussel organiseert elk jaar in deze periode
fiscale zitdagen
Dit jaar zullen ze vanwege de epidemie niet
op de gebruikelijke manier kunnen worden gehouden, omdat de kameraden van de
FOD-Financiën verplicht telewerken.
Indien u toch hulp wenst bij het invullen van
uw belastingaangifte, kunt u een e-mail sturen naar kameraad Olivier Van Gompen
( van_gompen@hotmail.com) met de volgende instellingen:
- Naam, voornaam
- Nationaal registratienummer
- Telefoonnummer
- Beschikbaarheidsgebied (dag/uur)
De kameraden van de FOD Financiën bellen u
terug. Zorg ervoor dat u de informatie en documenten heeft die u nodig heeft om
uw aangifte te verwerken.
Kameraadschapelijk,
Solidarité
Bulgarie
C'est avec
anxiété et colère que la CGSP ALR Bruxelles suit les événements dans l'hôpital
Pirogov, le plus grand hôpital de la Bulgarie. La contestation est déjà chose
difficile dans le pays. Mais nous faisons face ces derniers jours à une
répression sans précédent contre le syndicat des infirmières bulgares (SBMS) et
sa section à Pirogov.
Pour mieux comprendre
le contexte bulgare, précisons que TOUS les hôpitaux y ont le statut de
sociétés commerciales et leur priorité est donc de générer des profits ! Les
salaires du personnel de santé dépendent du nombre de patients traités dans
chaque hôpital. Ils sont donc payés à l'objectif, ce qui a donné lieu à un
grand nombre de mauvaises pratiques, voire à de la corruption. Tous les
hôpitaux en Bulgarie, y compris les hôpitaux privés, sont financés par des
fonds publics, mais les critères de répartition et de dépense ne sont pas
clairs et il n'existe aucun contrôle juridique pour vérifier que les fonds sont
utilisés correctement. Cette gestion depuis des décennies a transformé de
nombreux médecins et directeurs d'hôpitaux en millionnaires, quand les autres
travailleurs du secteur ne bénéficient que de salaires misérables, inférieurs
au salaire moyen en Bulgarie.
C'est
notamment pour ces raisons que les infirmières se sont engagées depuis plus
d'un an sous le mot d'ordre : "La santé n'est PAS une marchandise, c'est
une question de sécurité nationale et de droit commun ! Sauver des vies et
prendre soin des gens, c'est notre objectif. Pas les profits !"
Les
manifestations et les grèves dans le secteur de la santé se poursuivent depuis
plus d'un an. De cette vague de protestation et face à l'immobilité des
syndicats existants, est né un nouveau syndicat autonome : le Syndicat des
Infirmières Bulgares (SBMS). Composé aussi de sages-femmes, de
physiothérapeutes et de brancardiers, le syndicat se bat pour des salaires et
des conditions de travail décents, ainsi que pour mettre fin au commerce de la
santé humaine dont nous souffrons tous.
Il y a
quelques mois, la direction de Pirogov a tenté d'empêcher la création d'une
section du SBMS dans son établissement en lançant une procédure disciplinaire
contre la présidente de la section, Boyka Anastasova. Aujourd'hui, la direction
a recours à des actions indignes et désespérées pour écraser les soignants
rebelles. Un signalement a été lancé à la police contre les principaux organisateurs
du SBMS, qui ont été convoqués et interrogés. D'après les questions posées,
nous comprenons que la police est le dernier médiateur du "dialogue
social". Elle détermine quel syndicat est "légal" et lequel ne
l'est pas. Il s'avère qu'elle a le droit de demander des listes de membres
syndiqués et de décider quelles revendications sont légitimes, qualifiant le
reste de "chantage" envers des employeurs respectables...
Nous étions
déjà habitués à l'utilisation des forces de l'ordre pour intimider les dissidents.
Mais cette attaque contre des femmes professionnels de la santé est juste
intolérable ! Par tous les moyens, nous protégerons nos amis et collègues de la
SBMS! Nous appelons le public à réagir à cette situation indigne ! Nous
demandons la suspension immédiate du directeur de l'hôpital Pirogov Asen
Baltov! Les fonctionnaires de police qui ont enfreint la Constitution et ont
agi arbitrairement doivent être suspendus de leurs fonctions et faire l'objet
d'une enquête !
Soignant.e.s
de tous les pays unissons-nous ! La solidarité est notre arme !
Bruxelles,
28/05/2020
La
CGSP ALR Bruxelles
CESI
Surveillance de santé des travailleurs !
A quand remonte votre dernière visite à la médecine du
travail ?
Depuis 2018, c’est le CESI qui est en charge de la
surveillance de votre santé. En 2 ans seulement 30% de travailleurs ont été vus
alors qu’une visite annuelle est nécessaire.
Depuis septembre 2018, vos 3 syndicats dénoncent les
risques que cela peut engendrer.
Que se passe-t-il ?
Gezondheidstoezicht van onze werknemers!
Wanneer was uw de keer op consultatie bij de arbeidsgeneeskunde?
Het is de CESI, de externe preventie- en beschermingsdienst, die sinds
begin 2018 toezicht houdt op uw gezondheid. Slechts 30% van de werknemers
werden de afgelopen twee jaren gezien, niettegenstaande een jaarlijkse
gezondheidsonderzoek nodig is.
De drie vakbondsorganisaties kaartten deze risicovolle toestand al sinds
september 2018 aan.
Wat is er aan de hand?
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