DEUXIEME PLAN SOCIAL POUR BRUGMANN

Depuis 2008 l’hôpital est à nouveau dans en un plan social et pourtant nous sortions à peine du premier.

La direction a déterminé trois axes :
- diminuer le recours aux intérims, transfert d’une partie des effectifs vers la ville de Bruxelles ou le CPAS, augmenter l’activité.
Elle chiffre le nombre de départ à plus ou moins 80 équivalents temps plein.
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Plus de 30 personnes ont déjà intégré leurs nouvelles fonctions au sein de la ville et du CPAS.
Nos autorités ont-elles pris les bonnes décisions et au bon moment ?
En analysant la situation, pour nous CGSP non.
Cela fait des années que nous réclamons des informations économiques et financières qui devraient nous être présentées au moins tous les trois mois.
Nous la recevons une fois par an.
Nous constatons une absence de contrôle stricte, d’une gestion saine et d’un véritable plan stratégique.
Notre direction a accumulé des choix déraisonnables, des engagements en personnel basé sur un budget prévisionnel surestimé, des avantages en nature
( voiture , carte d’essence, gsm….).
Pour nous une bonne gestion nécessite une bonne organisation, par des perspectives d’améliorations non figées, par la responsabilisation des acteurs.
La volonté de notre direction actuelle est de nous considérer comme une entreprise productive.
Le risque c’est de nuire à la qualité de service rendu aux patients.
Une bonne nouvelle l’activité augmente mais à quel prix ?!
En faisant le tour de l’hôpital le constat est alarmant. Nous sommes dans une phase de contraction budgétaire : faire aussi bien avec moins de personnes plutôt que sur une amélioration à vocation stratégique : faire mieux avec les ressources disponibles.
Le stress, la cadence font que le personnel est épuisé, on constate une augmentation constante de conflits relationnels, de burn out ou autres maladies liées au stress,
manque de concentration , oublis.
Il est grand temps que nos autorités prennent des décisions qui remotivent l’ensemble du personnel .