mercredi 7 octobre 2020

7 octobre 2020 : News syndicales

Cahier de revendications 

Ce 15 septembre, le Front Commun Syndical a remis à la direction le cahier de revendications établi lors de notre assemblée générale de début septembre. Tout d’abord, un grand merci pour votre participation et contribution à ce travail. Ensuite, la direction s’est engagée à mettre rapidement sur pied des Groupes de Travail sur les différentes thématiques relevées dans notre cahier. 

Nous avons demandé à ce que ces groupes se réunissent rapidement, sur une courte durée et que l’on arrive à des conclusions au plus vite. La CGSP a déjà communiqué à la direction les équipes de délégué.e.s de la CGSP qui participeront à ces groupes. Nous vous tiendrons informé.e.s à chaque étape et nous organiserons des assemblées pour vous présenter les conclusions de ces groupes de travail. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.
--> Lien vers le cahier de revendications 

Covid et politique de prévention / Quarantaine 

La première vague est derrière nous depuis un petit temps et nous espérons que la deuxième n’arrive jamais. Ces derniers mois, nous n’avons cessé de relayer vos questions, critiques,… sur le fonctionnement de l’institution durant cette période particulière. Le dialogue n’a malheureusement pas toujours été facile avec la direction et nous avons dû batailler plus que nécessaire sur de nombreuses questions pourtant légitimes avant d’avoir des réponses ou des adaptations de procédures,… Beaucoup de nos interpellations sont malheureusement aussi restées sans réponses. 

Depuis quelques semaines maintenant, nous sommes confrontés à de nouvelles difficultés liées à la quarantaine et aux risques de contaminations sur le lieux de travail. 

Pour la quarantaine : 
- Chaque employeur en région bruxelloise décide dans son coin de la politique à appliquer en la matière : prise en compte comme maladie, congé prophylactique payé à 100%, congés, chômage,… 
- Pour le réseau IRIS, il n’est pas exagéré de dire que nous sommes parmi les moins bien lotis : Congés, récupérations ou chômage temporaire en cas de quarantaine. La CGSP continue à exiger l’application du congé prophylactique afin de maintenir le salaire des collègues. 

Pour la prévention des risques de contamination : 
- Suite à nos diverses interpellations et situations inquiétantes, la direction nous explique de manière orale que les collègues positifs asymptomatiques sont invités à se rendre au travail. Cette politique institutionnelle est totalement contraire aux consignes de Sciensano qui exige une quarantaine de 7 jours minimum en cas de contacts à hauts risques. Nous demandons depuis des semaines une note claire à ce sujet. Une note devrait arriver fin de semaine selon nos dernières informations. A suivre attentivement...
- Concernant la prévention et les risques de contamination au travail, la direction ne respecte pas non plus ce qui est prévu dans la législation. Nous vous invitons à lire et à diffuser ce tract écris par notre cellule bien-être. Nous continuerons à exiger de la direction de se conformer à la législation bien-être.

Bilan manifestation 13 septembre 

Merci à toutes et tous pour votre mobilisation et participation lors de la grande manifestation de la santé de ce 13 septembre. Nous étions 7000 à avoir participé à cet événement malgré les difficultés liées à la situation sanitaire et aux tentatives de nous empêcher de tenir notre manifestation. Notre hôpital était bien représenté avec de nombreux collègues et de belles banderoles. Comme vous l'imaginez, pour l'énorme majorité des participants, cette date en appelle d'autres et il est temps que l'on puisse débriefer et préparer collectivement la suite à donner au mouvement pour un refinancement des soins de santé. 

C'est pour cela que nous vous invitons à la prochaine Assemblée Générale de La santé en lutte qui aura lieu ce 15 octobre au Tri Postal, avenue Fonsny 48 1060 Saint Gilles, à côté de la gare de Bruxelles-Midi. L'Assemblée Générale sera suivie d'un drink. N'hésitez pas à diffuser cette invitation autour de vous. 




Courrier infirmières en colère 

Cette dernière année, nous avons reçu deux courriers anonymes dans notre boîte aux lettre. Ecrit par des « infirmières en colère du CHU Brugmann », elles dénoncent le management au sein de la DDIP et les méthodes dictatoriales utilisées dans ce département. De nombreux témoignages nous arrivent ces derniers temps qui vont malheureusement dans le même sens. Nous avons initié plusieurs discussions avec la direction à ce sujet (cf service social et psychologues). Il faut effectivement que cela cesse. Chers collègues, pour pouvoir avancer sur votre interpellation anonyme, prenez contact avec nous : 0486607336 

Service social

Le 22/09/2020, le service social du CHU Brugmann a adressé une lettre au président de la faîtière IRIS. Nous lui avons écrit cette lettre pour l’informer de ce qui se passe dans notre hôpital, plus particulièrement dans le service social. Nous avons relaté les circonstances opaques de la mise à pied de notre dernier responsable et nous avons poursuivi notre développement sur les dysfonctionnements lié à un management autoritaire prôné dans tout le DIP. Nous avons également répondu à une invitation du Directeur Général, 23/09/2020. De fait, ayant compris que « quelque chose couvait au sein du service social », Mr Thielens a décidé de rencontrer quelques travailleurs du service social car d’après lui, il ne pouvait pas rencontrer toute l’équipe sociale. A ce propos, nous nous demandons toujours actuellement sur quelle base a été faite la sélection des travailleurs sociaux invités à cette réunion. Par souci de transparence, nous avons rédigé un PV détaillé de cette rencontre à l’attention de nos collègues et décidé de faire une AG. 

 Ce mardi 06/10/2020, l’AG a porté sur un bilan de notre situation, les demandes à relayer auprès de la direction générale, la désignation des représentants des travailleurs sociaux. Suite à cette concertation, nous avons dégagé 5 demandes spécifiques à notre service : 
- Ligne hiérarchique : quitter le DIP, refus total d’aller sous la direction financière et aller vers le développement d’un département psycho-social regroupant les psychologues et les travailleurs sociaux. - Management : demander un management bienveillant et une hiérarchie qui connait notre réalité de terrain. 
- Politiques actives de remplacement: soulager la charge de travail. Remplacer les absences de longue durée (congé maternité, congé parental, AFC, congé sans solde,…). Nous demandons plus de visibilité du nombre d’ETP déterminé pour le fonctionnement du service social et le détail de la répartition de ces heures. 
- Formations : demande de formations continues, tout le long de la carrière professionnelle, en lien avec notre travail social, dont le libre choix est laissé à l’appréciation de chaque membre de l’équipe. 
- Place du service social : demande de reconnaissance du service social et la valorisation du travail social accompli au sein de notre institution. 

HUDE Quartier opératoire : un mois de combats… et ce n’est pas fini ! 

Le 20 août dernier, la CGSP adressait à la Direction de l’Hôpital des Enfants Reine Fabiola (réseau Iris) un cahier de revendication URGENTES défini la veille par une assemblée du personnel non-médical du quartier opératoire : 

Infirmières de salles d’opérations et aides-soignantes, assistantes logistiques, préposés à l’entretien et infirmières des salles de One Day, Réveil et activités Hors Quartier ont ainsi signifié à leurs autorités respectives, parmi les nombreux problèmes de travail relayés de longue date (parfois plusieurs années), lesquels étaient devenus INSUPPORTABLES au point de préférer arrêter le travail plutôt que de le continuer dans des conditions de plus en plus dégradées dans l’indifférence générale. 

Clairement en tête de ces préoccupations : conséquence du travail permanent en sous-effectif et du départ rapide de nouveaux collègues à peine formés, le taux croissant de gardes (2 lignes 365 jours/an) à assurer par un nombre de plus en plus restreint de travailleurs, y compris des collègues enceintes.

Mais aussi : 
Absences d’encadrement sur le terrain (donc pas de gestion des conflits, pas de prise en charge des problèmes, pas de formation structurée des travailleurs venus en renfort) 
Réorganisations répétées du matériel et des procédures : Lean, 5s, accréditation, déménagements, modifications successives par des services externes sans concertation avec les utilisateurs directs - Sérieux doutes sur les encodages et les rémunérations des prestations et des gardes 
Disponibilité de fait du personnel, au nom d’une « continuité des soins » imposée par une programmation déraisonnable qui ne tient pas compte des ressources en matériel ni en personnel, au cours de laquelle le personnel concerné n’est pas informé, et a fortiori pas consulté 
Etc. 

Les problématiques générales de nos institutions n’ont évidemment pas amélioré le vécu des travailleurs : difficultés quotidiennes du parking, anomalies en matière de surveillance de santé des travailleurs (CESI), inefficacité des démarches lors des harcèlements et violences au travail, lourdeurs et inefficacité dans la résolution de problèmes techniques ou organisationnels même simples ; etc. 

Les réponses de la direction s’étalaient sur plusieurs années passées et à venir : interventions psycho-sociales, audits, groupes de travail à répétitions et autres réunions requérant en vain un personnel déjà saturé de préoccupations et d’heures excédentaires, en sous-effectif sur le terrain. 

Le caractère URGENT des problèmes du personnel n’a été perçu par le direction que lors de la confirmation du préavis d’une 1ère grève démarrée le 31 août. 

Mais l’autorité a privilégié de tenter d’invalider et de retarder les actions et grèves du personnel, plutôt que d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qui ont poussé les travailleurs dans leurs derniers retranchements. 

La direction a carrément nié sa responsabilité dans les sous-effectifs, et même nié le sous-effectif dans certaines parties du service. 

Dans les multiples réunions de concertations qui se sont alors organisées, les discours devenus compatissants de la direction contrastent aujourd’hui avec les comportements et les communications sur le terrain : création de nouveaux postes sans en informer préalablement le personnel concerné ; absence de formation aux nouvelles tâches et aux nouveaux outils (technologiques) pour le personnel appelé à compenser le manque de collègues en salles d’opérations ; etc. 

Les promesses faites et même écrites par différentes autorités au cours de ces réunions ne sont actuellement pas encore tenues. 

Nos camarades secrétaires, « désignées volontaires » « à l’insu de leur plein gré » dans une fonction de pilote non concertée, devenues également victimes du double jeu de l’autorité, nous ont donc rejoints. 

Au cours des derniers mois, plus de 10 collègues infirmiers et logistiques ont quitté l’institution suite à des accueils ou des formations mal structurés et incomplets, à des exigences mal définies mais très élevées et à trop court terme, au non-respect des recommandations ou des certificats médicaux, au non-respect des horaires programmés, à des organisations de travail et des communications interpersonnelles irrespectueuses, etc. 

Ces mêmes anomalies persistent et se renforcent en ces temps de pénurie. 

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les collègues continuent à fuir le service , que ce soit sous la forme d’incapacités de travail, de démissions ou autres demandes d’interruption de carrière (congés parentaux etc.).

LES MEMBRES DE L’AUTORITE CONCERNES PAR CES PROBLEMATIQUES SONT DESORMAIS AU MOINS 2 FOIS PLUS NOMBREUX QUE LES TRAVAILLEURS SUR LE TERRAIN : quand nous permettront-ils de venir travailler NORMALEMENT dans des conditions humaines et respectueuses de chacun, sans être épuisés ni craindre en permanence les problèmes, les conflits, les menaces et les erreurs ?

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