mardi 4 avril 2023

News syndicales 04 Avril 2023 : Acte 1 des négociations à la faitière IRIS / 1er mai 2023

 1/ Le Front commun syndical vous informe :

Tract à télécharger et à diffuser auprès de vos collègues :)

EN Résumé :

—> Le 15 mars, le front commun syndical a organisé une action avec remise officielle d’un cahier de revendications.

—> Le 22 mars, la première réunion de négociation a eu lieu lors de laquelle s’est discutée le planning des négociations et les thématiques à discuter urgemment.

—> La direction a mis sur la table ses « demandes patronales ».

—> Le Front commun syndical a insisté de concentrer les négociations sur les revendications qui visent à l’amélioration des conditions de travail des équipes de terrain. La direction aura d’autres occasions pour imposer son agenda.

Acte 1 : Négociations sur le cahier de revendications syndicales à la faîtière Iris Hôpitaux.

Tout au long des négociations, le front commun syndical vous informera par voie de tracts de l’avancée des discussions. Ces retours seront un peu long parce que nous voulons être le plus complet possible. Bonne lecture !

Ce 15 mars 2023, nous avons déposé un cahier de revendications en Front commun syndical combiné à une action devant la faitière IRIS afin d'exiger l'ouverture de négociations rapides.

Après une phase de mépris dont nous avons malheureusement l'habitude, il a été convenu de mettre en place un calendrier serré de réunions de négociations avec une deadline fixée au 30 avril.

La 1ére rencontre pour discuter de notre cahier de revendications a eu lieu ce 22 mars. Nous avons commencé par une présentation au nom du FCS de nos revendications. 

La priorité numéro 1 relevée est tout d’abord la finalisation des groupes de travail (GT) organisés à l’été 2019 suite aux manifestations et grèves du personnel des hôpitaux publics de Bruxelles et que l’autorité a mis au frigo depuis 4 ans.

Après notre présentation, la présidente entame une présentation power point avec au premier slide une proposition de calendrier de réunions : 4 réunions prévues jusque fin juin, suivi de points de suspensions qui donnait à comprendre que cela pourrait durer encore plus longtemps. On comprends bien que pour les directions, l’été est le moment préféré pour négocier, quand il y a moins du monde sur le terrain. Nous attendons bien depuis 4 ans, pourquoi pas encore un peu plus…

Les délégué.es interviennent à plusieurs reprises pour exiger un calendrier plus actif, pour pouvoir réellement travailler et avancer avant la deadline fixée de commun accord au 30 avril. Pour le banc syndicale, il n’y a en effet aucun problème pour se réunir tous le jours à n’importe quelle heure pour discuter des avancés nécessaires pour l’ensemble des travailleurs.

Le banc patronal semblait lui beaucoup plus occupé par d’autres choses dans les semaines à venir. Finalement, après une discussion de plus de 30 minutes, nous arrivons à obtenir 4 dates supplémentaires avant la fin du mois d’avril afin que les organisations syndicales puissent présenter un bilan des négociations aux travailleurs de nos institutions avant le 1er mai.

Dans le deuxième slide de la présentation de la direction, nous commençons à comprendre à quoi va ressembler cette négociation… Sur ce slide, les premiers points présentés par l’autorité s’intitulent « Propositions non polémiques » avec les points suivants : arrêt du pointage et révision du processus d’évaluation. Aucun de ces 2 points ne figure dans notre cahier de revendications.

Le FCS demande un suspension de séance. Nous retournons ensuite dans la réunion pour les informer que le FCS refuse de discuter ces points et que nous voulons que les discussions tournent autour de notre cahier de revendications. Si ils le souhaitent, ils peuvent nous convoquer à une autre séance pour discuter de leur points. Concernant les groupes de travail de 2019, nous insistons sur le fait que nous ne souhaitons pas refaire tout le travail et que nous voulons recevoir les conclusions que la direction avaient mises au frigo. Finalement, nous avons reçu cette documentation en séance et la direction s’est engagé à faire une compilation de tous les documents sur un drive accessible à toute le monde. (Enfin un victoire syndicale ! Mode ironie ON).

 


Mais le meilleur devait encore arriver, la présidente nous préviens avant de passer au slide suivant : « il faut pas s’énerver ! »

Le suivant slide s’intitule « Propositions thématiques : Demandes patronales ».

Réaction unanime de tous les délégués présents, et ambiance digne d’un des café les plus animé du centre-ville...

L’employeur souhaite discuter avec nous de :

- Procédures simples et accélérées d’engagement et de licenciement.

- La promotion des heures de relance (heures supplémentaires défiscalisées, c’est vrai qu’on en fait pas déjà assez !).

- Gérer l’absentéisme.

- Redéfinir le scope des actions/grèves nationales/régionales ainsi que de circonscrire la notion d’assemblée générale du personnel (Discussion qu’ils nous ont déjà imposée en 2019 et pour lesquelles ils avaient déjà imposé de nombreuses restrictions dans le protocole signé début 2020. Apriori pas suffisant pour l’autorité. Une représentante de la direction nous a dit qu’on faisait quand même beaucoup de grèves ces derniers mois… ).

- Réviser la procédure disciplinaire et des fins de contrat pour le personnel statutaire.

Rien que ça !

Nous ne savons pas s’ils sont allés prendre conseil auprès de la FEB (Fédération des employeurs de Belgique) ou auprès d’un dirigeant d’une grande multinationale, mais tout ça rassemble fortement au  programme patronal des grandes entreprises du privé : licencier mieux et moins cher, travailler plus à moindre coût et limiter les libertés syndicales.

Il semble que l’on ait face à nous de vrais patrons, sans humanité pour nous institutions de soins publiques qui ont tout donné ces dernières années pour soigner au mieux nos patient.e.s.

Le FCS demande une nouvelle suspension de séance et nous nous mettons d’accord sur le refus de mélanger toutes ces propositions a la discussion sur notre cahier de revendications. Nous insistons que nous ne rentrerons pas dans une discussion chantage (c’est tout ou rien) et que nous voulons des protocoles séparés par thématique sur base de nos revendications. C’est alors la direction qui demande une suspension de séance.

A notre retour, la direction nous informe qu’ils ne renoncerons pas à discuter leurs points. S’en suit une discussion bien pimentée sur la légitimité d’un cahier de revendications patronale à chaque fois que les syndicats introduisent leurs propres revendications. La discussion continue jusqu’à ce que la direction nous informe que ce sera comme ça ou il n’y aurait pas de négociation.

La situation se calme et nous nous accordons de faire des discussions par thématiques. La direction a montré vers où elle souhaite aller. Nous ne nous laisserons pas faire et nous vous tiendrons au courant de la suite. La prochaine réunion a lieu le 5 avril. Tenez-vous informés !

Assemblées générales en front commun syndical : 

Mercredi 26 avril 2023 de 12h30 à 14H00 pour le site Horta au PP. Lambert

Lundi 24 avril 2023 de 12h00 à 14h00 pour le site Paul Brien à l'auditoire Atomium.

 2/ Premier mai de lutte 2023 :


Pour la réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires : construisons un premier mai de lutte !
Le XIXe siècle ainsi que le XXe siècle ont été jalonnés par des luttes continues pour :
• l’interdiction du travail des enfants,
• pour une réduction du temps de travail,
• pour des conditions de travail décentes,
• pour la création d’une Sécurité Sociale,
• …
Bref, pour une vie digne d’être vécue.
C’est dans ce contexte que le 1er mai 1886, les travailleurs américains se levaient pour réclamer la journée de huit heures et plus de justice sociale. Le 1er mai est, depuis lors, une journée de référence pour les luttes et les revendications des travailleur.euse.s du monde entier.
Aujourd’hui, après 40 ans d’offensive néolibérale, la FEB et certains partis politiques s’acharnent avec toujours plus de vigueur à l’anéantissement de nos conquêtes sociales jusqu’à, entre autres, avoir porté l’âge de la pension à 67 ans alors que l’espérance de vie en bonne santé était estimée en 2020 à 64 ans pour les femmes et 63 ans pour les hommes ! Leur stratégie de maximalisation des profits à outrance, qui détruit notre sécurité sociale et privatise nos services publics, est un désastre pour le monde du travail et notre environnement.
Les richesses produites par les travailleurs sont ainsi accaparées par les 1% les plus riches, avec comme principale conséquence une explosion des inégalités. La catastrophe écologique empire, les salaires ne permettent plus une vie digne, la pauvreté se renforce dans nos villes et campagnes et les spéculateurs spéculent : explosion des prix de l’énergie et des loyers, augmentation des prix de notre alimentation, inflation du prix de l’eau, …
Le 1er mai 2023 nous vous appelons toutes et tous à crier votre révolte collectivement dans la rue.
C’est uni.es que nous sommes fort.es. !
Nous appelons les travailleurs.ses, leurs organisations syndicales et les mouvements sociaux à faire front et à être en lutte dans la rue le 1er mai 2023.
Renversons le rapport de force, manifestons dans l’unité la plus large pour défendre les conquêtes sociales du mouvement ouvrier, nos droits et libertés mais surtout pour en conquérir de nouveaux !
Rendez-vous à 11h à la Place Poelaert à Bruxelles !

Evènement facebook

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1/ Het Gemeenschappelijk Vakbondsfront licht u in:

TRACT te downloaden en te verspreiden onder uw collega's :)

IN SAMENVATTING:

-> Op 15 maart organiseerde het GVf een actie met de officiële overhandiging van een eisenbundel.

-> Op 22 maart werd de  eerste onderhandelingsvergadering plaats, waarbij de planning van de onderhandelingen en de thema's die we als eerste willen aanpakken..

-> De directie legde haar "werkgeverseisen" op tafel.

-> Het GVF drong erop aan de onderhandelingen op de eisen voor de  verbetering van de arbeidsomstandigheden van mensen op de werkvloer. De directie heeft andere gelegenheden om haar punten te agenderen .

Akte 1: Onderhandelingen over de vakbondseisen bij de Iris koepel.

Gedurende al  onderhandelingen zal het GVF U op hoogte houden van het verloop van de besprekingen. We willen  een uitvoerige berichgeving doen.en daarom zullen onze artikelen soms lang zijn . Veel leesplezier!

Op 15 maart 2023 hebben we met het GVF een lijst met eisen ingediend in combinatie met een actie voor de IRIS-koepel om het begin van snelle onderhandelingen aftedwingen.

Na een fase van minachting, die we helaas gewend zijn, werd overeengekomen een strak schema van onderhandelingsbijeenkomsten op te stellen met als deadline 30 april.

De eerste bijeenkomst gebeurde op 22 maart. We begonnen met een presentatie namens de FSF van onze eisen.

De prioriteit was de afronding van de werkgroepen (WG's) van de zomer 2019 naar aanleiding van de betogingen en stakingen van het personeel van de Brusselse openbare ziekenhuizen,. De directies hebben ze vier jaar in de ijskast gestoken..

Na onze presentatie begon de voorzitster met een powerpointpresentatie: eerste slide toonde een vergaderschema: 4 vergaderingen gepland tot eind juni, gevolgd door opschortende punten die de indruk wekten dat het nog langer kon duren. Wij begrijpen dat de zomer voor het management de favoriete tijd is om te onderhandelen, wanneer er minder mensen daar zijn. We wachten al 4 jaar, waarom niet wat langer?

afgevaardigden dringen meermaals aan op een spoedige kalender, om vooruit te komen en een akkoord vvoor 30 april te bereiken. Voor de vakbonden kunnen  we elke dag bijeenkomen om vooruit te komen voor alle werknemers.

De werkgeversbank lijkt het de komende weken veel drukker te hebben . Uiteindelijk zijn we er na een discussie van meer dan 30 minuten  erin geslaagd om vóór eind april 4 extra data te verkrijgen, zodat de vakbondsorganisaties vóór 1 mei een verslag over de onderhandelingen aan jullie kunnen voorleggen.

Op de tweede slide van de directie beginnen we te begrijpen hoe deze onderhandelingen eruit gaan zien...  de eerste punten zijn getiteld "Niet-polemische voorstellen" daarna stoppen met het tijdklokken en herziening van het evaluatieproces. Geen van deze twee punten staat op onze lijst van eisen.

Het GVF vraagt om een schorsing van de vergadering. Daarna keren we vervolgens terug om hen mee te delen dat we weigeren deze punten te bespreken en dat wij willen dat de besprekingen rond onze eisen draait. Als zij dat wensen, kunnen zij ons  op een andere vergadering om hun punten te bespreken. Wat de werkgroepen van 2019 betreft, dringen we erop aan dat we  het werk opnieuw willen doen en dat we de conclusies willen ontvangen die het management in de ijskast had gezet. Uiteindelijk kregen we deze documentatie op de vergadering en de directie zaal alle documenten compileren  (Eindelijk een vakbondsoverwinning! ON ironie).

Maar het beste moest nog komen, en de voorzitter waarschuwde ons alvorens over te gaan naar de volgende slide: " niet opwinden!

De volgende slide: "Thematische voorstellen: eisen van de werkgevers".

Algemene reacties van de aanwezige afgevaardigden, en een sfeer die een van de levendigste cafés in het stadscentrum waardig is...

De werkgever wil met ons discussiëren :

- Eenvoudige en versnelde aanwervings- en ontslagprocedures.

- Het bevorderen van belastingsvrije uren (belastingvrij overwerken, doen we dat al niet genoeg!).

- Het beheer van het de afwezigheid.

- Het herdefiniëren van de reikwijdte van nationale/regionale acties/stakingen, alsook het begrenzen van het begrip "algemene personeelsvergadering" (een discussie die ze ons in 2019 al hebben opgelegd en waarvoor ze in het begin 2020 ondertekende protocol al tal van beperkingen hadden opgelegd. Apriori niet genoeg voor de directies. Een vertegenwoordiger van de directie vertelde ons dat er de afgelopen maanden nog veel stakingen waren... ).

- Herziening van de tuchtprocedure en einde contract voor het personeel

-Herziening van de disciplinaire procedure en het einde van contracten voor statutair personeel.

Alleen dit !

We weten niet of ze advies hebben ingewonnen bij het VBO (Verbond van Werkgevers in België) of bij het hoofd van een grote multinational, maar dit alles past helemaal in het programma van de werkgevers van grote particuliere bedrijven: betere en goedkopere ontslagen, meer werk tegen lagere kosten en beperking van de vakbondsvrijheden.

Het lijkt erop dat we te maken hebben met echte bazen, zonder enige menselijkheid voor de openbare zorginstellingen die de afgelopen jaren alles hebben gegeven om onze patiënten de beste zorg te bieden.

Het AVF vraagtd om een nieuwe schorsing van de vergadering en we komen overeen dat we al deze voorstellen niet deze discussie over onze eisenlijst willen mengen . Wij benadrukken dat wij geen chantagediscussie aangaan (het is alles of niets) en dat wij aparte protocollen per thema willen op basis van onze eisen. Daarop vragen de directie om een schorsing van de vergadering.

Bij terugkeer liaten de directie ons weten dat zij de discussie over hun punten niet willen opgeven. Daarop volgt een verhitte discussie over de legitimiteit van de eisenlijst van de werkgever telkens wanneer de vakbonden hun eigen eisen inbrengen. De discussie gaat door totdat het management ons meedeelt dat het zo zal zijn of er zal niet onderhandeld worden.

De situatie komt tot rust en we gaan akkoord met thematische besprekingen. Het management heeft laten zien waar het heen wil. We laten het niet gebeuren en we houden jullie op de hoogte van het resultaat. De volgende vergadering is op 5 april. Blijf op de hoogte!

Algemene vergaderingen in een gemeenschappelijk vakbondsfront :

Woensdag 26 april 2023 van 12:30 tot 14:00 voor de Horta site bij PP. Lambert

Maandag 24 april 2023 van 12 tot 14 uur voor de site Paul Brien in zaal Atomium.

 2/ Eerste mei van de strijd 2023 :

Voor een algemene arbeidstijdverkorting zonder loonverlies en met compenserende aanwerving: laten we een eerste mei van de strijd opbouwen!

De 19e en 20e eeuw werden gekenmerkt door een voortdurende strijd :
- het verbod op kinderarbeid,
- voor arbeidstijdverkorting,
- voor fatsoenlijke werkomstandigheden,
- voor het creëren van sociale zekerheid,
- voor de oprichting van een sociale zekerheid,
- ...
Kortom, voor een leven dat de moeite waard is.

Het was in deze context dat op 1 mei 1886 de Amerikaanse arbeiders in opstand kwamen om de achturen werkdag en meer sociale rechtvaardigheid te eisen. Sindsdien is 1 mei een referentiedag voor de strijd en de eisen van arbeiders overal ter wereld.

Vandaag, na 40 jaar neoliberaal offensief, werken het VBO en bepaalde politieke partijen steeds harder om onze sociale verworvenheden te vernietigen, onder meer door de pensioenleeftijd te verhogen tot 67 jaar, terwijl de levensverwachting in goede gezondheid in 2020 naar schatting 64 jaar zal bedragen voor vrouwen en 63 jaar voor mannen! Hun strategie van winstmaximalisatie, die onze sociale zekerheid vernietigt en onze openbare diensten privatiseert, is een ramp voor de arbeidswereld en ons milieu.

De rijkdom die de werknemers produceren wordt zo door de rijkste 1 procent opgevangen , met als belangrijkste gevolg een explosie van de ongelijkheid. De ecologische ramp wordt erger, de lonen zijn te laag om een waardig leven te kunnne voeren , de armoede in onze steden en op het platteland neemt toe en speculanten speculeren: stijging van de energie- en huurprijzen, de prijs van ons voedsel, inflatie van de waterrekeningen....

Op 1 mei 2023 roepen wij u allen op om in collectieve opstand de straten op te gaan en te schreeuwen.
Samen staan we sterk. We roepen arbeiders, hun vakbonden en sociale bewegingen op om op 1 mei 2023 samen met ons op straat op te gaan.

Laten we de machtsverhoudingen omkeren, laten we in de breedste eenheid demonstreren om de sociale verworvenheden van de arbeidersbeweging, onze rechten en vrijheden te verdedigen, maar vooral om nieuwe te winnen !

Vanaf 11 uur op het Poelaertplein in Brussel!
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