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Nederlands onderaan
I. Service des
Urgences – Site Brien
Un
service en détresse, une direction qui reste sourde !
La situation que vivent nos collègues
des Urgences du site Brien est plus critique que jamais. Pas moins de
12
infirmier.e .s ont démissionné
depuis le début de l’année 2025, et d’autres départs sont
malheureusement encore à prévoir au vu des conditions de travail
déplorables qui sont vécues sur le terrain. Les soignants qui
restent viennent travailler la peur au ventre ; ils sont
traqués, un climat hostile s’y est progressivement installé. Le
travail réalisé est passé au peigne fin, et, au moindre petit
écart la plainte est directement relayée à la direction. Les
sanctions tombent sans ménagements ; il n'y a plus aucune place
à la communication, au dialogue,…
Malgré les nombreuses alertes lancées
depuis au moins deux ans, à différents niveaux, la
direction persiste dans sa politique de l’autruche
laissant volontairement la
santé mentale de son personnel se dégrader de jour en jour. Ce
manque total de réaction appropriée est irresponsable et met
gravement en danger la sécurité des patients.
Si rien n’est fait de toute urgence,
nous
redoutons que la prochaine étape soit la fermeture pure et simple du
service, faute de personnel
suffisant pour garantir des soins sûrs et de qualité.
Nous
exigeons des actes immédiats : il en va de la survie du
service !
Assez
de mépris, il est temps d’agir !
II. Service de
Revalidation site HORTA : Unité
85 – Assez de mépris, place au respect !
Au sein de l’unité 85 de notre
institution, la situation est devenue plus que préoccupante. Deux
assemblées générales du personnel et une rencontre avec la
direction ont déjà eu lieu. Le constat est sans appel : la tension
continue de monter, et les plus vives inquiétudes du personnel
restent sans réponse claire.
Les revendications des collègues sont
légitimes : forcer des soignants à aller travailler dans d’autres
services de la revalidation, des horaires imposés et inadaptés, des
difficultés à prendre ses congés… La hiérarchie exige toujours
plus de flexibilité, sans jamais prendre en compte l’impact sur la
santé des travailleurs, sur la qualité des soins aux patients et
sur l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Pire
encore, la direction ignore les départs de collègues qui
travaillent au CHU Brugmann depuis au moins 15 ans. Il y a une
véritable fuite des cerveaux qui s’organise, entraînant une perte
de compétences précieuses de plus en plus difficilement
remplaçables. Ce manque de considération envers les travailleurs
n’est pas sans conséquence : il met en péril la continuité, la
sécurité et la qualité des soins.
Nous exigeons l’ouverture
immédiate d’un véritable
dialogue social, la fin
des pratiques autoritaires,
et la mise
en place de conditions de travail dignes et respectueuses.
Sans
le personnel, pas de soins !
III.
L’effet concret des mesures « Arizona » sur votre
pension !
Lien
vers l’article ici
Un pension
décente ? Pour le ministre des Pensions Jan Jambon (N-VA), elle est
réservée à celles et ceux qui présentent une carrière
exemplaire. En cas de coup dur, de période non travaillée, la
sanction tombe : une pénalité financière s’appliquera sous la
forme d’un malus : le « Malus Jambon ».
La réforme des
pensions du gouvernement Arizona, pilotée par Jan Jambon, semble
taillée sur mesure pour les privilégiés de la vie. Seules les
personnes qui, tout au long d’une longue carrière, exercent un
emploi exigeant sans rencontrer d’obstacle significatif, s’en
sortent relativement bien.
Or, une immense
majorité des travailleuses et travailleurs ne correspondent pas à
cet idéal. Et ce sont eux qui en paieront le prix fort. Les
personnes travaillant à temps partiel — souvent des femmes avec
des droits à la pension modestes — risquent particulièrement de
faire les frais de cette nouvelle pénalité. Toute personne qui
prend sa retraite anticipée (avant l’âge légal) sera lourdement
sanctionnée financièrement par le Malus Jambon.
Un
exemple concret
Rita tombe des nues
lorsqu’elle consulte le site mypension.be début 2025. Elle vient
de fêter ses 60 ans et, après 41 années de travail à mi-temps
comme aide-ménagère, elle espérait pouvoir bénéficier d’une
retraite bien méritée. Sa date de départ la plus proche est
repoussée de mai à juillet 2029 — un report qu’elle accepte.
Mais c’est la nouvelle pension malus qui lui donne un véritable
choc : sa pension légale est amputée de 8 % (soit 4 fois 2 %),
puisqu’elle prendrait sa retraite en 2029, soit quatre ans avant
l’âge légal de 66 ans.
Interloquée, Rita
s’adresse au Service fédéral des pensions (SFP). C’est là
qu’elle découvre que son cancer du sein, diagnostiqué à 50 ans,
lui coûte aujourd’hui très cher. Elle ne répond pas à
l’exigence d’«emploi effectif » et ne peut donc pas partir en
retraite anticipée sans se voir appliquer le malus. Selon l’accord
de gouvernement, les périodes de maladie ne sont pas prises en
compte comme «travail effectif ».
Rita n’a pas les
moyens d’assumer une pension anticipée avec malus. D’après les
dernières estimations du SFP, sa pension sans malus s’élèverait
à peine à mille euros brut par mois. Pour éviter la pénalité
financière, elle devra travailler jusqu’à 65 ans — soit trois
années de plus que ce qu’elle avait envisagé, c’est la douche
froide !
Des
conditions strictes
8 % des
travailleurs masculins et pas moins de 25 % des travailleuses seront
victimes du « Malus Jambon ».
Existe-t-il des
exceptions à cette sanction ? Oui, mais elles sont extrêmement
rares. Pour échapper au malus en cas de pension anticipée, il faut
pouvoir justifier en
moyenne de 45
années de travail à mi-temps effectif. Or, selon l’accord de
gouvernement, les périodes d’inactivité involontaire — comme la
maladie ou le chômage temporaire — ne comptent pas comme « emploi
effectif ». Ainsi, une personne ayant travaillé toute sa carrière
à temps partiel mais ayant connu un arrêt maladie, comme Rita dans
notre exemple, subira une perte financière importante liée au
« Malus Jambon ».
Un
produit de luxe
Le « Malus
Jambon » est socialement injuste à bien des égards :
Il transforme la
pension anticipée en un produit de luxe. Seules les personnes
aisées ou bénéficiant d’une pension complémentaire confortable
peuvent encore se le permettre. Les autres sont exclues.
Il pénalise
surtout les femmes, qui travaillent plus fréquemment à temps
partiel.
Il ne tient aucun
compte des inégalités face à l’espérance de vie en bonne
santé. Chez les hommes peu diplômés, elle n’est en moyenne que
de 62 ans, chez les femmes de 61 ans. Ces travailleurs et
travailleuses profiteront donc moins longtemps de leur pension —
quand bien même ils ont commencé à travailler jeunes. Leur
imposer de travailler jusqu’à 66 ou 67 ans est profondément
injuste.
Les personnes qui
ont connu la maladie sont doublement sanctionnées : par la vie,
puis par le gouvernement. .
Le « Malus
Jambon » ignore les longues carrières. Une personne ayant
commencé à travailler à 18 ans et totalisant 45 ans de carrière
(avec des périodes assimilées) à 63 ans se voit quand même
pénalisée. C’est l’âge légal de 66 ans (67 à partir de
2030) qui fait foi, pas la durée de la carrière. À l’inverse,
celles et ceux qui ont étudié longtemps et arrivent à l’âge de
la retraite avec une carrière incomplète sont automatiquement
exemptés du malus. (c’est vrai mais elles n’auront pas non plus
45/45 ème).
En résumé, le
« Malus Jambon » défie toute logique !
IV. Grève et
mobilisation
syndicale d’ampleur ce 14 octobre prochain !
Le
front commun syndical, la
FGTB, la CSC et la CGSLB
appelle à une
journée de mobilisation
le
mardi
14 octobre 2025, avec une
grande
manifestation nationale
prévue à
Bruxelles.
Cette
action s’inscrit dans le cadre de l’opposition ferme et
déterminée aux politiques menées par le gouvernement De
Wever (coalition Arizona),
notamment sur la réforme du chômage, le malus pension, le mépris
croissant envers la concertation
sociale,… L’objectif
est clair : faire entendre
notre refus d’un modèle antisocial qui sacrifie les plus fragiles
et attaque les droits collectifs durement acquis.
La
manifestation du 14 octobre s’annonce massive ; elle
marquera une étape importante dans le combat que nous menons
ensemble pour des droits sociaux justes, une sécurité sociale
solidaire et une pension digne pour toutes et tous.
Parce que ce sont nos droits, notre
avenir et notre dignité qui sont en jeu : soyons nombreuses et
nombreux à faire grève et à descendre dans la rue le 14 octobre !
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Nieuwsbrief
25 augustus 2025
Spoed
– Brien
Een dienst in nood, een
directie die doof blijft!
De situatie op de dienst
spoed is kritieker dan ooit. Sinds begin 2025 hebben maar liefst 12
verpleegkundigen ontslag genomen en gezien de erbarmelijke
arbeidsomstandigheden zijn er helaas nog meer vertrekken te
verwachten. De zorgverleners die nog overblijven, komen met angst in
hun hart naar hun werk; ze worden nauwkeurig in de gaten gehouden en
er is geleidelijk een vijandig klimaat ontstaan. Wat ze doen onder
de loep genomen en bij het minste of geringste wordt een klacht
direct doorgegeven aan de directie. Sancties worden zonder pardon
opgelegd; er is geen ruimte meer voor communicatie, dialoog, ...
Ondanks de vele
waarschuwingen die sinds minstens twee jaar op verschillende niveaus
zijn gegeven, blijft de directie haar kop in het zand steken en laat
ze de geestelijke gezondheid van haar personeel met opzet van dag tot
dag verslechteren. Dit totale gebrek aan gepaste reactie is
onverantwoord en brengt de veiligheid van de patiënten ernstig in
gevaar.
Als er niet onmiddellijk
iets wordt ondernomen, vrezen we dat de volgende stap de volledige
sluiting van de dienst zal zijn, bij gebrek aan voldoende personeel
om veilige en kwaliteitsvolle zorg te garanderen. We eisen
onmiddellijke maatregelen: het voortbestaan van de dienst staat op
het spel!
Genoeg minachting, het
is tijd om te handelen!
II.
Revalidatiedienst HORTA:
Afdeling 85 – Genoeg
minachting, tijd voor respect!
Op de dienst 85 van ons
ziekenhuis is de situatie meer dan zorgwekkend geworden. Na twee
algemene personeelsvergaderingen en een ontmoeting met de directie is
de conclusie is duidelijk: de spanning blijft oplopen en de grootste
zorgen van het Onze collega's hebben legitiem eisen : zorgverleners
dwingen om in andere revalidatiediensten te gaan werken, opgelegde en
ongeschikte werktijden, moeilijkheden om verlof op te nemen... De
hiërarchie eist steeds meer flexibiliteit, zonder ooit rekening te
houden met de gevolgen voor de gezondheid van de werknemers, de
kwaliteit van de patiëntenzorg en het evenwicht tussen privéleven
en beroepsleven.
Erger nog, de directie
negeert het vertrek van collega's die al minstens 15 jaar in het UVC
Brugmann werken. Er is een echte braindrain aan de gang, waardoor
waardevolle vaardigheden verloren gaan die steeds moeilijker te
vervangen zijn. Dit gebrek aan respect voor de werknemers blijft niet
zonder gevolgen: het brengt de continuïteit, de veiligheid en de
kwaliteit van de zorg in gevaar.
Wij eisen dat er
onmiddellijk een echte sociale dialoog, een einde van de autoritaire
praktijken en waardige en respectvolle arbeidsomstandigheden.
Zonder personeel geen
zorg!
III.
De “Arizona”-maatregelen op uw pensioen worden concreet!
Link naar het artikel
ici
Een fatsoenlijk
pensioen? Voor minister van Pensioenen Jan Jambon (N-VA) is dat
voorbehouden aan wie een voorbeeldige loopbaan heeft. Bij tegenslag,
bij een periode zonder werk, volgt de straf: een financiële sanctie
in de vorm van een malus: de “Malus Jambon”.
De pensioenhervorming
van de regering Arizona, onder leiding van Jan Jampersoneel De
pensioenhervorming van de regering van Arizona, onder leiding van Jan
Jambon, lijkt op maat gemaakt voor de bevoorrechten in het leven.
Alleen mensen die gedurende een lange carrière een veeleisende baan
uitoefenen zonder noemenswaardige obstakels, komen er relatief goed
vanaf.
De overgrote meerderheid
van de werknemers voldoet echter niet aan dit ideaalbeeld.Zij zullen
de prijs betalen. Deeltijdwerkers – vaak vrouwen met bescheiden
pensioenrechten – lopen een bijzonder risico om de dupe te worden
van deze nieuwe strafmaatregel. Iedereen die vervroegd met pensioen
gaat (vóór de wettelijke pensioenleeftijd) zal financieel zwaar
worden gestraft door de Malus Jambon.
Een concreet voorbeeld
Rita is totaal verrast
wanneer ze begin 2025 de website mypension.be raadpleegt. Ze is net
60 geworden en na 41 jaar halftijds te hebben gewerkt als
huishoudhulp, hoopte ze van een welverdiend pensioen te kunnen
genieten. Haar vroegste pensioendatum wordt uitgesteld van mei naar
juli 2029 – een uitstel dat ze aanvaardt. Maar het is de nieuwe
pensioenmalus die haar echt afschrikt : haar wettelijk pensioen wordt
met 8 % (oftewel 4 keer 2 %) gekort, omdat ze in 2029 met pensioen
zou gaan, vier jaar voor de wettelijke pensioenleeftijd van 66 jaar.
Verbaasd wendt Rita zich
tot de Federale Pensioendienst (FPD). Daar ontdekt ze dat haar
borstkanker, die op haar vijftigste werd vastgesteld, haar nu veel
geld kost. Ze voldoet niet aan de eis van “effectieve
tewerkstelling” en kan dus niet met vervroegd pensioen gaan zonder
dat de malus wordt toegepast. Volgens het regeerakkoord worden
ziekteperiodes niet beschouwd als “effectieve tewerkstelling”.
Rita kan zich geen
vervroegd pensioen met malus veroorloven. Volgens de laatste ramingen
van de SFP zou haar pensioen zonder malus amper duizend euro bruto
per maand bedragen. Om de financiële sanctie te vermijden, zal ze
tot haar 65ste moeten werken – drie jaar langer dan ze had gepland.
Dat is een koude douche!
Strenge voorwaarden
8 % van de mannelijke
werknemers en maar liefst 25 % van de vrouwelijke werknemers zullen
het slachtoffer worden van de ‘Malus Jambon’.
Zijn er uitzonderingen
op deze sanctie? Ja, maar die zijn uiterst zeldzaam. Om bij
vervroegde pensionering aan de malus te ontsnappen, moet men kunnen
aantonen dat men
gemiddeld 45 jaar
effectief halftijds heeft gewerkt. Volgens het regeerakkoord tellen
periodes van onvrijwillige inactiviteit – zoals ziekte of
tijdelijke werkloosheid – echter niet mee als ‘effectieve
tewerkstelling’. Zo zal iemand die zijn hele carrière deeltijds
heeft gewerkt maar een ziekteverlof heeft gehad, zoals Rita, een
aanzienlijk financieel verlies lijden.
Een luxeproduct
De “Malus Jambon” is
in veel opzichten sociaal onrechtvaardig:
• Het vervroegd
pensioen wordt een luxeproduct. Alleen welgestelde mensen of mensen
met een comfortabel aanvullend pensioen kunnen het zich nog
veroorloven. De anderen worden uitgesloten.
• Het benadeelt
vooral vrouwen, die vaker in deeltijd werken.
• Het houdt geen
rekening met ongelijkheden in de gezonde levensverwachting. Bij
laagopgeleide mannen is die gemiddeld slechts 62 jaar, bij vrouwen 61
jaar. Deze werknemers zullen dus minder lang van hun pensioen
genieten, ook al zijn ze op jonge leeftijd begonnen met werken. Het
is volstrekt onrechtvaardig om hen te verplichten tot hun 66e of 67e
te blijven werken.
• Mensen die ziek
zijn geweest, worden dubbel gestraft: door het leven en vervolgens
door de overheid. .
• De “Malus
Jambon” houdt geen rekening met lange loopbanen. Iemand die op
18-jarige leeftijd is begonnen met werken en op 63-jarige leeftijd
een loopbaan van 45 jaar (met gelijkgestelde periodes) heeft
opgebouwd, wordt toch gestraft. Het is de wettelijke leeftijd van 66
jaar (67 vanaf 2030) die geldt, niet de duur van de loopbaan.
Omgekeerd worden personen die lang hebben gestudeerd en op
pensioengerechtigde leeftijd komen met een onvolledige loopbaan
automatisch vrijgesteld van de malus. (Dat is waar, maar zij krijgen
ook geen 45/45e).
Kortom, de “Malus
Jambon” tart elke logica!
IV.
Staking en grote vakbondsactie op 14 oktober!
Het gemeenschappelijk
vakbondsfront, het ABVV, het CSC en het CGSLB roepen op tot een
actiedag op dinsdag 14 oktober 2025, met een grote nationale betoging
in Brussel.
Deze actie kadert in een
krachtig en vastberaden verzet tegen het beleid van de De Wever
regering (coalitie Arizona), met name op het vlak van de hervorming
van de werkloosheid, de pensioenmalus, de toenemende minachting voor
het sociaal overleg, ... Het doel is duidelijk: dit asociaal model
dat de meest kwetsbaren opoffert en de moeizaam verworven collectieve
rechten aantast moet bevecht worden.
De betoging van 14
oktober belooft grootsl te worden en zal een belangrijke stap zijn in
onze gezamenlijke strijd voor rechtvaardige sociale rechten, een
solidaire sociale zekerheid en een waardig pensioen voor iedereen.
Omdat het om onze
rechten, onze toekomst en onze waardigheid gaat: laten we samen
taalrijk staken en op 14 oktober de straat opgaan!