mardi 26 août 2025

News 26 août 2025

 

Newsletter

Nederlands onderaan

I. Service des Urgences – Site Brien
Un service en détresse, une direction qui reste sourde !

La situation que vivent nos collègues des Urgences du site Brien est plus critique que jamais. Pas moins de 12 infirmier.e .s ont démissionné depuis le début de l’année 2025, et d’autres départs sont malheureusement encore à prévoir au vu des conditions de travail déplorables qui sont vécues sur le terrain. Les soignants qui restent viennent travailler la peur au ventre ; ils sont traqués, un climat hostile s’y est progressivement installé. Le travail réalisé est passé au peigne fin, et, au moindre petit écart la plainte est directement relayée à la direction. Les sanctions tombent sans ménagements ; il n'y a plus aucune place à la communication, au dialogue,…

Malgré les nombreuses alertes lancées depuis au moins deux ans, à différents niveaux, la direction persiste dans sa politique de l’autruche laissant volontairement la santé mentale de son personnel se dégrader de jour en jour. Ce manque total de réaction appropriée est irresponsable et met gravement en danger la sécurité des patients.

Si rien n’est fait de toute urgence, nous redoutons que la prochaine étape soit la fermeture pure et simple du service, faute de personnel suffisant pour garantir des soins sûrs et de qualité. Nous exigeons des actes immédiats : il en va de la survie du service !
Assez de mépris, il est temps d’agir !

II. Service de Revalidation site HORTA : Unité 85 – Assez de mépris, place au respect !

Au sein de l’unité 85 de notre institution, la situation est devenue plus que préoccupante. Deux assemblées générales du personnel et une rencontre avec la direction ont déjà eu lieu. Le constat est sans appel : la tension continue de monter, et les plus vives inquiétudes du personnel restent sans réponse claire.

Les revendications des collègues sont légitimes : forcer des soignants à aller travailler dans d’autres services de la revalidation, des horaires imposés et inadaptés, des difficultés à prendre ses congés… La hiérarchie exige toujours plus de flexibilité, sans jamais prendre en compte l’impact sur la santé des travailleurs, sur la qualité des soins aux patients et sur l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Pire encore, la direction ignore les départs de collègues qui travaillent au CHU Brugmann depuis au moins 15 ans. Il y a une véritable fuite des cerveaux qui s’organise, entraînant une perte de compétences précieuses de plus en plus difficilement remplaçables. Ce manque de considération envers les travailleurs n’est pas sans conséquence : il met en péril la continuité, la sécurité et la qualité des soins.
Nous exigeons l’ouverture immédiate d’un véritable dialogue social, la fin des pratiques autoritaires, et la mise en place de conditions de travail dignes et respectueuses.

Sans le personnel, pas de soins !

III. L’effet concret des mesures « Arizona » sur votre pension !

Lien vers l’article ici

Un pension décente ? Pour le ministre des Pensions Jan Jambon (N-VA), elle est réservée à celles et ceux qui présentent une carrière exemplaire. En cas de coup dur, de période non travaillée, la sanction tombe : une pénalité financière s’appliquera sous la forme d’un malus : le « Malus Jambon ».

La réforme des pensions du gouvernement Arizona, pilotée par Jan Jambon, semble taillée sur mesure pour les privilégiés de la vie. Seules les personnes qui, tout au long d’une longue carrière, exercent un emploi exigeant sans rencontrer d’obstacle significatif, s’en sortent relativement bien.

Or, une immense majorité des travailleuses et travailleurs ne correspondent pas à cet idéal. Et ce sont eux qui en paieront le prix fort. Les personnes travaillant à temps partiel — souvent des femmes avec des droits à la pension modestes — risquent particulièrement de faire les frais de cette nouvelle pénalité. Toute personne qui prend sa retraite anticipée (avant l’âge légal) sera lourdement sanctionnée financièrement par le Malus Jambon.

Un exemple concret

Rita tombe des nues lorsqu’elle consulte le site mypension.be début 2025. Elle vient de fêter ses 60 ans et, après 41 années de travail à mi-temps comme aide-ménagère, elle espérait pouvoir bénéficier d’une retraite bien méritée. Sa date de départ la plus proche est repoussée de mai à juillet 2029 — un report qu’elle accepte. Mais c’est la nouvelle pension malus qui lui donne un véritable choc : sa pension légale est amputée de 8 % (soit 4 fois 2 %), puisqu’elle prendrait sa retraite en 2029, soit quatre ans avant l’âge légal de 66 ans.

Interloquée, Rita s’adresse au Service fédéral des pensions (SFP). C’est là qu’elle découvre que son cancer du sein, diagnostiqué à 50 ans, lui coûte aujourd’hui très cher. Elle ne répond pas à l’exigence d’«emploi effectif » et ne peut donc pas partir en retraite anticipée sans se voir appliquer le malus. Selon l’accord de gouvernement, les périodes de maladie ne sont pas prises en compte comme «travail effectif ».

Rita n’a pas les moyens d’assumer une pension anticipée avec malus. D’après les dernières estimations du SFP, sa pension sans malus s’élèverait à peine à mille euros brut par mois. Pour éviter la pénalité financière, elle devra travailler jusqu’à 65 ans — soit trois années de plus que ce qu’elle avait envisagé, c’est la douche froide !

Des conditions strictes

8 % des travailleurs masculins et pas moins de 25 % des travailleuses seront victimes du « Malus Jambon ».

Existe-t-il des exceptions à cette sanction ? Oui, mais elles sont extrêmement rares. Pour échapper au malus en cas de pension anticipée, il faut pouvoir justifier en

moyenne de 45 années de travail à mi-temps effectif. Or, selon l’accord de gouvernement, les périodes d’inactivité involontaire — comme la maladie ou le chômage temporaire — ne comptent pas comme « emploi effectif ». Ainsi, une personne ayant travaillé toute sa carrière à temps partiel mais ayant connu un arrêt maladie, comme Rita dans notre exemple, subira une perte financière importante liée au « Malus Jambon ».

Un produit de luxe

Le « Malus Jambon » est socialement injuste à bien des égards :

  • Il transforme la pension anticipée en un produit de luxe. Seules les personnes aisées ou bénéficiant d’une pension complémentaire confortable peuvent encore se le permettre. Les autres sont exclues.

  • Il pénalise surtout les femmes, qui travaillent plus fréquemment à temps partiel.

  • Il ne tient aucun compte des inégalités face à l’espérance de vie en bonne santé. Chez les hommes peu diplômés, elle n’est en moyenne que de 62 ans, chez les femmes de 61 ans. Ces travailleurs et travailleuses profiteront donc moins longtemps de leur pension — quand bien même ils ont commencé à travailler jeunes. Leur imposer de travailler jusqu’à 66 ou 67 ans est profondément injuste.

  • Les personnes qui ont connu la maladie sont doublement sanctionnées : par la vie, puis par le gouvernement. .

  • Le « Malus Jambon » ignore les longues carrières. Une personne ayant commencé à travailler à 18 ans et totalisant 45 ans de carrière (avec des périodes assimilées) à 63 ans se voit quand même pénalisée. C’est l’âge légal de 66 ans (67 à partir de 2030) qui fait foi, pas la durée de la carrière. À l’inverse, celles et ceux qui ont étudié longtemps et arrivent à l’âge de la retraite avec une carrière incomplète sont automatiquement exemptés du malus. (c’est vrai mais elles n’auront pas non plus 45/45 ème).

En résumé, le « Malus Jambon » défie toute logique !

IV. Grève et mobilisation syndicale d’ampleur ce 14 octobre prochain !

Le front commun syndical, la FGTB, la CSC et la CGSLB appelle à une journée de mobilisation le mardi 14 octobre 2025, avec une grande manifestation nationale prévue à Bruxelles.

Cette action s’inscrit dans le cadre de l’opposition ferme et déterminée aux politiques menées par le gouvernement De Wever (coalition Arizona), notamment sur la réforme du chômage, le malus pension, le mépris croissant envers la concertation sociale,… L’objectif est clair : faire entendre notre refus d’un modèle antisocial qui sacrifie les plus fragiles et attaque les droits collectifs durement acquis.

La manifestation du 14 octobre s’annonce massive ; elle marquera une étape importante dans le combat que nous menons ensemble pour des droits sociaux justes, une sécurité sociale solidaire et une pension digne pour toutes et tous.

Parce que ce sont nos droits, notre avenir et notre dignité qui sont en jeu : soyons nombreuses et nombreux à faire grève et à descendre dans la rue le 14 octobre !

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nieuwsbrief 25 augustus 2025

  1. Spoed – Brien

Een dienst in nood, een directie die doof blijft!

De situatie op de dienst spoed is kritieker dan ooit. Sinds begin 2025 hebben maar liefst 12 verpleegkundigen ontslag genomen en gezien de erbarmelijke arbeidsomstandigheden zijn er helaas nog meer vertrekken te verwachten. De zorgverleners die nog overblijven, komen met angst in hun hart naar hun werk; ze worden nauwkeurig in de gaten gehouden en er is geleidelijk een vijandig klimaat ontstaan. Wat ze doen onder de loep genomen en bij het minste of geringste wordt een klacht direct doorgegeven aan de directie. Sancties worden zonder pardon opgelegd; er is geen ruimte meer voor communicatie, dialoog, ...

Ondanks de vele waarschuwingen die sinds minstens twee jaar op verschillende niveaus zijn gegeven, blijft de directie haar kop in het zand steken en laat ze de geestelijke gezondheid van haar personeel met opzet van dag tot dag verslechteren. Dit totale gebrek aan gepaste reactie is onverantwoord en brengt de veiligheid van de patiënten ernstig in gevaar.

Als er niet onmiddellijk iets wordt ondernomen, vrezen we dat de volgende stap de volledige sluiting van de dienst zal zijn, bij gebrek aan voldoende personeel om veilige en kwaliteitsvolle zorg te garanderen. We eisen onmiddellijke maatregelen: het voortbestaan van de dienst staat op het spel!

Genoeg minachting, het is tijd om te handelen!

II. Revalidatiedienst HORTA:

Afdeling 85 – Genoeg minachting, tijd voor respect!

Op de dienst 85 van ons ziekenhuis is de situatie meer dan zorgwekkend geworden. Na twee algemene personeelsvergaderingen en een ontmoeting met de directie is de conclusie is duidelijk: de spanning blijft oplopen en de grootste zorgen van het Onze collega's hebben legitiem eisen : zorgverleners dwingen om in andere revalidatiediensten te gaan werken, opgelegde en ongeschikte werktijden, moeilijkheden om verlof op te nemen... De hiërarchie eist steeds meer flexibiliteit, zonder ooit rekening te houden met de gevolgen voor de gezondheid van de werknemers, de kwaliteit van de patiëntenzorg en het evenwicht tussen privéleven en beroepsleven.

Erger nog, de directie negeert het vertrek van collega's die al minstens 15 jaar in het UVC Brugmann werken. Er is een echte braindrain aan de gang, waardoor waardevolle vaardigheden verloren gaan die steeds moeilijker te vervangen zijn. Dit gebrek aan respect voor de werknemers blijft niet zonder gevolgen: het brengt de continuïteit, de veiligheid en de kwaliteit van de zorg in gevaar.

Wij eisen dat er onmiddellijk een echte sociale dialoog, een einde van de autoritaire praktijken en waardige en respectvolle arbeidsomstandigheden.

Zonder personeel geen zorg!



III. De “Arizona”-maatregelen op uw pensioen worden concreet!

Link naar het artikel  ici

Een fatsoenlijk pensioen? Voor minister van Pensioenen Jan Jambon (N-VA) is dat voorbehouden aan wie een voorbeeldige loopbaan heeft. Bij tegenslag, bij een periode zonder werk, volgt de straf: een financiële sanctie in de vorm van een malus: de “Malus Jambon”.


De pensioenhervorming van de regering Arizona, onder leiding van Jan Jampersoneel De pensioenhervorming van de regering van Arizona, onder leiding van Jan Jambon, lijkt op maat gemaakt voor de bevoorrechten in het leven. Alleen mensen die gedurende een lange carrière een veeleisende baan uitoefenen zonder noemenswaardige obstakels, komen er relatief goed vanaf.

De overgrote meerderheid van de werknemers voldoet echter niet aan dit ideaalbeeld.Zij zullen de prijs betalen. Deeltijdwerkers – vaak vrouwen met bescheiden pensioenrechten – lopen een bijzonder risico om de dupe te worden van deze nieuwe strafmaatregel. Iedereen die vervroegd met pensioen gaat (vóór de wettelijke pensioenleeftijd) zal financieel zwaar worden gestraft door de Malus Jambon.


Een concreet voorbeeld

Rita is totaal verrast wanneer ze begin 2025 de website mypension.be raadpleegt. Ze is net 60 geworden en na 41 jaar halftijds te hebben gewerkt als huishoudhulp, hoopte ze van een welverdiend pensioen te kunnen genieten. Haar vroegste pensioendatum wordt uitgesteld van mei naar juli 2029 – een uitstel dat ze aanvaardt. Maar het is de nieuwe pensioenmalus die haar echt afschrikt : haar wettelijk pensioen wordt met 8 % (oftewel 4 keer 2 %) gekort, omdat ze in 2029 met pensioen zou gaan, vier jaar voor de wettelijke pensioenleeftijd van 66 jaar.

Verbaasd wendt Rita zich tot de Federale Pensioendienst (FPD). Daar ontdekt ze dat haar borstkanker, die op haar vijftigste werd vastgesteld, haar nu veel geld kost. Ze voldoet niet aan de eis van “effectieve tewerkstelling” en kan dus niet met vervroegd pensioen gaan zonder dat de malus wordt toegepast. Volgens het regeerakkoord worden ziekteperiodes niet beschouwd als “effectieve tewerkstelling”.

Rita kan zich geen vervroegd pensioen met malus veroorloven. Volgens de laatste ramingen van de SFP zou haar pensioen zonder malus amper duizend euro bruto per maand bedragen. Om de financiële sanctie te vermijden, zal ze tot haar 65ste moeten werken – drie jaar langer dan ze had gepland. Dat is een koude douche!

Strenge voorwaarden

8 % van de mannelijke werknemers en maar liefst 25 % van de vrouwelijke werknemers zullen het slachtoffer worden van de ‘Malus Jambon’.

Zijn er uitzonderingen op deze sanctie? Ja, maar die zijn uiterst zeldzaam. Om bij vervroegde pensionering aan de malus te ontsnappen, moet men kunnen aantonen dat men

gemiddeld 45 jaar effectief halftijds heeft gewerkt. Volgens het regeerakkoord tellen periodes van onvrijwillige inactiviteit – zoals ziekte of tijdelijke werkloosheid – echter niet mee als ‘effectieve tewerkstelling’. Zo zal iemand die zijn hele carrière deeltijds heeft gewerkt maar een ziekteverlof heeft gehad, zoals Rita, een aanzienlijk financieel verlies lijden.

Een luxeproduct

De “Malus Jambon” is in veel opzichten sociaal onrechtvaardig:


Het vervroegd pensioen wordt een luxeproduct. Alleen welgestelde mensen of mensen met een comfortabel aanvullend pensioen kunnen het zich nog veroorloven. De anderen worden uitgesloten.

Het benadeelt vooral vrouwen, die vaker in deeltijd werken.

Het houdt geen rekening met ongelijkheden in de gezonde levensverwachting. Bij laagopgeleide mannen is die gemiddeld slechts 62 jaar, bij vrouwen 61 jaar. Deze werknemers zullen dus minder lang van hun pensioen genieten, ook al zijn ze op jonge leeftijd begonnen met werken. Het is volstrekt onrechtvaardig om hen te verplichten tot hun 66e of 67e te blijven werken.

Mensen die ziek zijn geweest, worden dubbel gestraft: door het leven en vervolgens door de overheid. .

De “Malus Jambon” houdt geen rekening met lange loopbanen. Iemand die op 18-jarige leeftijd is begonnen met werken en op 63-jarige leeftijd een loopbaan van 45 jaar (met gelijkgestelde periodes) heeft opgebouwd, wordt toch gestraft. Het is de wettelijke leeftijd van 66 jaar (67 vanaf 2030) die geldt, niet de duur van de loopbaan. Omgekeerd worden personen die lang hebben gestudeerd en op pensioengerechtigde leeftijd komen met een onvolledige loopbaan automatisch vrijgesteld van de malus. (Dat is waar, maar zij krijgen ook geen 45/45e).

Kortom, de “Malus Jambon” tart elke logica!


IV. Staking en grote vakbondsactie op 14 oktober!


Het gemeenschappelijk vakbondsfront, het ABVV, het CSC en het CGSLB roepen op tot een actiedag op dinsdag 14 oktober 2025, met een grote nationale betoging in Brussel.

Deze actie kadert in een krachtig en vastberaden verzet tegen het beleid van de De Wever regering (coalitie Arizona), met name op het vlak van de hervorming van de werkloosheid, de pensioenmalus, de toenemende minachting voor het sociaal overleg, ... Het doel is duidelijk: dit asociaal model dat de meest kwetsbaren opoffert en de moeizaam verworven collectieve rechten aantast moet bevecht worden.

De betoging van 14 oktober belooft grootsl te worden en zal een belangrijke stap zijn in onze gezamenlijke strijd voor rechtvaardige sociale rechten, een solidaire sociale zekerheid en een waardig pensioen voor iedereen.

Omdat het om onze rechten, onze toekomst en onze waardigheid gaat: laten we samen taalrijk staken en op 14 oktober de straat opgaan!







mercredi 4 juin 2025

News 4 juin 2025

 1/ Assemblée générale de tout le personnel ce 5 juin à 12h au PP Lambert !

La CGSP constate une détérioration de la concertation sociale au CHU-Brugmann depuis quelques années, ce qui engendre malheureusement une aggravation de nos conditions de travail et du bien-être des travailleur.euse.s.

Parce que la CGSP ne peut pas continuer à accepter cette situation, nous vous convions toutes et tous à une Assemblée Générale du personnel ce jeudi 5 juin 2025 à 12h au PP Lambert !

Notre tract à diffuser auprès des collègues :)

2/ Grève nationale et manifestation ce 25 juin ! Continuons la mobilisation ! 

On nous dit qu’il faut faire des économies. Mais ce sont toujours les mêmes qui paient : les travailleuses, les travailleurs, les pensionné·es, les allocataires sociaux. Pendant qu’on détricote la sécurité sociale, qu’on bloque les salaires et qu’on sabre dans les services publics, les profits explosent et les inégalités se creusent. 

Nous refusons cette politique de démolition sociale et appelons, en front commun syndical, à une grande mobilisation pour dire :

  • Oui à des emplois stables et bien payés
  • Oui à une sécurité sociale forte et solidaire
  • Oui à des services publics accessibles et de qualité
  • Non au recul social organisé par le gouvernement

Les syndicats invitent explicitement la large société civile à se rassembler également à Bruxelles : le 25 juin, mobilisons-nous massivement à Bruxelles pour faire changer les choses !

Rendez-vous le 25 juin 2025, 10h à la gare du Nord.

Rdv dès 9h à la CGSP, Bld Emile Jacqmain 20 !

Voici le tract de la FGTB !

Évènement Facebook

3/ Permanences fiscales 10, 11 et 12 juin

Comme chaque année, les camarades du SPF-Finances vous aideront pour votre déclaration d’impôts des personnes physiques (exercice 2025– revenus 2024).

Sur place
Les mardi 10, mercredi 11, jeudi 12 juin 2025
de 9h15 à 12h30 et de 13h30 à 16h15
boulevard Émile Jacqmain, 20 – 1000 Bruxelles – 1er étage – salles 1.08 et 1.09
(Attention : clôture des entrées 30 minutes avant l’heure de fermeture !)

Documents à préparer
• votre carte d’identité et votre code PIN ainsi que ceux de votre conjoint ou cohabitant légal ;
• votre formulaire de déclaration original (si vous l’avez reçu) ;
• votre document préparatoire
• vos fiches de revenus (salaires, pécule de vacances, chômage, mutuelle…) ainsi que celle de votre conjoint ou cohabitant légal ;
• vos attestations (emprunt hypothécaire, assurance-vie, épargne-pension, libéralités…) ;
• les documents justificatifs utiles (extraits bancaires, factures, reçus TVA, etc.)

Durant cette période, nous nous efforçons d'organiser une assistance par téléphone. Nous en confirmerons dès que possible leur mise en place et les modalités.

lundi 12 mai 2025

News 12 mai 2025

1/ Agenda des mobilisations : 

- Grève générale des services publics ce 20 mai !

Face à la casse sociale, la CGSP appelle à une mobilisation massive !

Cette mobilisation vise à dénoncer une série d’attaques frontales menées par le gouvernement Arizona contre les piliers de notre modèle social.

Sous couvert de rigueur, le gouvernement poursuit une politique d’austérité brutale : suppressions de postes, réduction des moyens, précarisation des agents. Le fonctionnement même des services publics est menacé, avec pour conséquence directe une dégradation des missions essentielles au service des citoyens.

Le 20 mai, faisons entendre notre voix. Déclarez-vous en grève !

Plus d'infos via ce lien

Le tract de la CGSP

La CGSP tiendra un piquet dès 7h du matin devant le CHU Brugmann, rejoignez-nous ! 

- 22 mai : Grève et manifestation nationale du secteur non-marchand !

Alors que les promesses de revalorisation du secteur sont passées aux oubliettes, les différents acteurs du secteur de la santé appellent à se mobiliser ce 22 mai dans les rues de Bruxelles pour exiger du gouvernement des actes pour améliorer sérieusement la qualité des soins et nos conditions de travail. Aux actes maintenant !

Notre tract commun avec le Setca à découvrir ici.

Le 22 mai, mettons-nous en grève et rejoignez-nous dès 9h30 à la CGSP Bld Emile Jacqmain ou dès 10h30 à la gare du Nord !

2/ Univers impitoyable brugmannien : Assemblée générale de tout le personnel ce 5 juin à 12h au PP Lambert !

(attention, changement de date de notre AG qui était prévue ce 15 mai et déplacée au 5 juin ;).

La CGSP constate une détérioration de la concertation sociale au CHU-Brugmann depuis quelques années, ce qui engendre malheureusement une aggravation de nos conditions de travail et du bien-être des travailleur.euse.s . Malgré nos nombreuses sollicitations …… la direction continue à nier la problématique !

4 constats principaux :

1. Une politique de plus en plus répressive ! Non-respect de nos règlements : la lecture de règlement sera toujours en la défaveur des travailleur.euse.s. Vague de licenciements sans gradations des sanctions et recours systématiquement en la défaveur de nos collègues. 

2. Une politique assumée de chasse aux travailleurs malades ! Le « groupe de travail » sur l’absentéisme est passé en force dans le but de sanctionner nos collègues malades. Zéro politique de réintégration, par contre politique assumée de licenciement de nos collègues malades… Si on laisse faire, cela sera notre tour à toutes et tous demain !

3.   Une politique managériale toujours de plus en plus problématique et inhumaine. Les alertes du terrain ne sont pas prises au sérieux, la parole des représentant.e.s des travailleur.euse.s est régulièrement remise en question jusqu’à ce que les dysfonctionnements soient confirmés plus tard par une analyse de risque d’un service externe, très couteuse et alors que les dégâts sont déjà importants dans les équipes!

4. La direction rejette du revers de la main toute discussion sur notre cahier de revendication depuis plusieurs années et impose des groupes de travail dont l’objectif ne servira qu’à valider des décisions déjà prise de manière unilatérale par la direction. Par contre, nous constatons, comme toujours, un feu d’artifice de nouveaux responsables chèrement payés et un refus systématique de revalorisation salariale pour les plus bas salaires de l’institution.

Parce que la CGSP ne peut pas continuer à accepter cette situation, nous vous convions toutes et tous à une Assemblée Générale du personnel ce jeudi 5 juin 2025 à 12h au PP Lambert !

Notre tract à diffuser auprès des collègues :)

3/ Retard dans l’envoi des primes syndicales :

Chaque année, les employeurs doivent envoyer au plus tard le 31 mars les formulaires de primes syndicales à tous les travailleur.euse.s de leur institution. Cela fait 2 années de suite que Brugmann envoie bien en retard ces formulaires. Aux dernières nouvelles, les formulaires n’étaient toujours pas disponible pour envoi aux membres du personnel. Cela devrait, on l’espère, rentrer dans l’ordre dans les jours à venir. Dès que vous les recevez, complétez le et remettez le nous soit dans une de nos boîte aux lettres soit en PDF via ce mail : cgspacodbrugmann@gmail.com


mardi 15 avril 2025

News 15 avril 2025

 1/ Nouvelle grève nationale ce 29 avril 2025 :

Après des manifs monstre en janvier et février, nous étions nombreux.euses à participer à la journée de grève générale convoquée le 31 mars dernier. Dans tous les secteurs, les travailleur.euse.s se sont mobilisé.e.s pour dénoncer la politique violemment antisociale du gouvernement Arizona. Merci à toutes celles et ceux qui se sont mis.e.s en grève dernièrement. Nous savons que cela peut être difficile pour beaucoup mais le combat doit continuer et on vous appelle à continuer la mobilisation à nos côtés !

Grève nationale ce 29 avril et manifestation régionale à Bruxelles, 10h Gare du Nord.

Rejoignez-nous dès 9h à la CGSP, Bld Emile Jacqmain.

Prévenez déjà vos responsables de votre participation à la grève. 

La direction a reçu le préavis ce 14 avril et la note devrait être publiée très bientôt.

2/ La concertation sociale au CHU Brugmann est en danger !

Cela fait plusieurs années que vos représentant.e.s de la CGSP alertent dans les organes de concertation, CPPT,… sur un dialogue social de plus en plus sourd aux revendications des travailleur.euse.s de terrain. Entre management autoritaire, absence de réponses à nos interpellations écrites et réactions hostiles à notre travail syndical quotidien, nous devons acter que la confiance est sérieusement abimée.  

Quelques exemples : 

En septembre 2020 et à plusieurs reprises depuis, le front commun syndical a déposé un cahier de revendications (à redécouvrir ici) discuté et adopté en Assemblée Générale. Malgré les nombreuses promesses de Groupes de Travail pour commencer des négociations, aucune réunion n’a été organisée depuis. Pourtant la direction a trouvé le temps d’organiser des Groupes de Travail sur des thématiques qui visaient à imposer des décisions patronales (suppression repas de nuit, diminution des navettes, chamboulement des horaires à la DIP, « gestion de l’absentéisme »,…).

En juin 2023, nous étions nombreux.euses lors d’une action syndicale à interpeller la DG sur la problématique du management au sein de l’hôpital. Après quasiment 2h de discussions et de récits plus affolants les uns que les autres, la direction s’était engagée à enclencher de véritables négociations pour améliorer urgemment la situation. Nous sommes quasiment deux années plus tard et malgré nos rappels et des dégâts importants dans de nombreuses équipes, aucune réunion n’a été organisée sur le sujet.

Une habitude institutionnelle de ne pas répondre aux interpellations écrites de votre organisation syndicale avec comme conséquence le pourrissement de situations qui pourraient être améliorée dans une concertation sociale quotidienne et constructive.

Une augmentation inquiétante de licenciements avec des comités de recours qui ne prennent jamais en compte les éléments erronés ou mensongers dans les rapports émis pour justifier le licenciement. A côté de cela, nous constatons que malgré une nouvelle procédure négociée en 2016 pour éviter les abus des responsables et pour assure une gradation des sanctions, notre employeur choisit quasi systématiquement la sanction ultime : le licenciement !

La liste est malheureusement encore très longue. Pour celles et ceux que ça intéresse, nous publions ici le courrier que nous avons adressé à la direction et à la Présidente du CA pour dénoncer cette situation qui ne peut plus perdurer.

Nous vous invitons déjà à notre prochaine Assemblée Générale que nous organisons ce 15 Mai 2025 à 12h au PP Lambert pour discuter toutes et tous ensemble de la réponse à apporter à ce constat partagé par tout votre comité syndical CGSP.

3/ Chasse aux malades : comme l’Arizona, la direction s’attaque aux victimes, pas aux causes !

Malgré les promesses de politique bienveillante et constructive, force est de constater qu’il n’y a toujours aucune avancée sur nos revendications essentielles : bien-être au travail, révision du management, conditions de travail décentes,… Pourtant, la direction n’hésite pas à multiplier les groupes de travail sur des sujets dictés par leurs seuls intérêts ; Et maintenant, un GT sur l’absentéisme !

Et au lieu de s’attaquer aux causes profondes de cet absentéisme (surcharge de travail, effectifs insuffisants, management toxique,…), la direction préfère opter pour ce que l'on appelle simplement la répression. Plutôt que d’améliorer nos conditions de travail, elle préfère le choix de licenciements de collègues malades, organisant ce qui ressemble étrangement à une véritable chasse aux sorcières contre celles et ceux qu’elle a elle-même brisés.

Nous dénonçons cette politique inhumaine et exigeons de vraies mesures pour lutter contre les véritables causes de l’absentéisme ; embauches massives, fin des heures supplémentaires interminables, fin des pressions hiérarchiques et du management hors sol. Nous appelons tous les travailleurs à se mobiliser pour réclamer ce qui nous est dû : le respect, la dignité et des conditions de travail humaines. Le.la collègue malade licencié.e aujourd’hui, c’est chacun.e d’entre-nous demain !

4/ Explosion du nombre de licenciements !

Nous faisons malheureusement face, depuis un certain temps déjà, à des dirigeant.e.s de plus en plus autoritaires et malveillants ; bien qu’absents sur le terrain et ne connaissant pas le métier et les réalités du quotidien, ils pratiquent une gestion du personnel de plus en plus dure. Le tout dans un non-respect des procédures de recrutement, de promotion ou de licenciement : c’est devenu le règne de l’arbitraire, du copinage et de la discrimination. 

Souvent, les dossiers de nos collègues sont vides, avec peu ou pas de faits concrets reprochés. Pire encore… ils contiennent des mensonges, comme cela a été démontré à plusieurs reprises lors de comités de recours passés. Nos dirigeants s’assoient sur le respect des procédures ne faisant même plus semblant de jouer le jeu ! D'ailleurs, cela fait quasiment 2 années durant lesquelles nous n'avons plus reçu aucun document de mouvement du personnel rendant ainsi la politique institutionnelle en matière de licenciements complètement opaque.

5/ Situation au Nettoyage : suivi !

Pour rappel, les collègues du nettoyage se mobilisent depuis plusieurs années déjà pour protester contre la surcharge de travail dans leurs services et contre le management par la terreur qui y a cours. Suite à 2 jours de grève en 2024, une dizaine d’arrêts de travail et la mise en place d'une analyse de la charge psychosociale dans le service les résultats sont tombés ; ce que dénonçait l'équipe depuis de trop longues années a enfin été acté. 

Comme nous pouvions nous y attendre, concernant la surcharge de travail, très clairement identifiée dans l'analyse, la direction brandit à nouveau l'argument du manque de budget pour refuser d'engager sérieusement. Résultat des courses ; quelques CDI's ont été engagés et nous veillerons à assurer que ces contrats soient maintenus sur le long terme. Nous constatons déjà que suite à notre intervention pour dénoncer le fait que 18 travailleur.euse.s à minima n'ont pas été remplacé dans le cadre d'une absence de longue durée ces dernièeres années, seuls 5 travailleur.euse.s seraient remplacés dans la période à venir. Nous actons que cette approche managériale ne règlera aucun des soucis présents actuellement.

Soulignons aussi que la direction a profité de cette analyse pour faire obstacle à la possibilité d’évolution de carrière de plusieurs travailleur.euse.s de l’équipe… la rancune semble tenace !

De nouvelles actions seront très certainement prévues si la direction ne revient pas à la table des discussions !

6/ Violences policières : la CGSP tire la sonnette d’alarme !

La CGSP dénonce fermement les violences policières récurrentes au sein de la zone POLBRU et l’impunité dont bénéficient certains agents. Elle accuse la hiérarchie de couvrir ces abus, notamment lors des manifestations du 13 novembre 2024 et 13 janvier 2025 derniers. Un policier en civil a même été violemment frappé par ses propres collègues afin de le dissuader de porter plainte !

Malgré une condamnation de l’État belge pour des faits similaires en 2021, aucune sanction n’a été prise. La CGSP exige des sanctions et mesures immédiates et exigera toujours que les citoyens puissent pouvoir faire confiance à leur police, et cette confiance ne sera jamais réparée tant que l’impunité régnera !

Lien vers l’article de la RTBF en cliquant ici 

7/ Carla Bruni-Sarkozy en visite à Brugmann !

Carla Bruni-Sarkozy invitée en tant que marraine de Talents by Brugmann...que dire?

L’artiste n'est autre que l'épouse nantie d'un criminel multirécidiviste bien connu des services de justice, et fossoyeur des services publics français. Certes, nous ne nous attendions pas à la visite d'artistes tels que HK (réécoutez ici leur morceau emblématique) ou d'un showcase privé du rappeur engagé Médine (de passage à l'Ancienne Belgique le 13/12 prochain) mais force est de constater qu'en matière d'image Brugmann aurait pu faire mieux !

                                      La force de la culture face à la culture de la force (Médine)

8/ Groupe Whatsapp d'infos syndicales : 

Votre comité syndical CGSP a décidé de créer un groupe WhatsApp en complément de notre site https://cgspacodbrugmann.blogspot.com et de la newsletter envoyée par mail.

Si vous souhaitez être tenu.e.s au courant des actualités de votre syndicat, cliquez ici pour nous rejoindre 

samedi 22 mars 2025

News 22 mars 2025

1/ Grève générale ce 31 mars 2025 !

Collègues du CHU Brugmann, la situation est grave ! Le nouveau gouvernement Arizona veut nous imposer des reculs sociaux dont nous payerons toutes et tous les conséquences dans les années à venir :

👉 Moins de pension !

👉 Moins de protection sociale !

👉 Moins de droits pour les travailleur.euse.s !

Ce gouvernement veut nous imposer une société d’exclusion et de pauvreté. 

✊ Pour montrer que nous sommes nombreux.euses à refuser cette politique, nos organisations syndicales appellent à la grève générale partout en Belgique ce 31/3.

👉 Mettez-vous en grève avant ce 24/3 !

👉 Rejoignez-nous dès 7h devant Brugmann (site Horta) ce 31 mars !

👉 Rejoignez le rassemblement prévu Place de la Monnaie à partir de 12h30.

🚩Ensemble, nous serons plus forts!

Plus d'information sur le site de la CGSP ALR Bruxelles


2/ Groupe Whatsapp d'infos syndicales  

Votre comité syndical CGSP a décidé de créer un groupe WhatsApp en complément de notre site https://cgspacodbrugmann.blogspot.com et de la newsletter envoyée par mail.

Si vous souhaitez être tenu.e.s au courant des actualités de votre syndicat, cliquez ici pour nous rejoindre 


3/ Groupe de travail sur l'absentéisme 

La CGSP dénonce à nouveau l'attitude de la direction qui cherche à imposer des mesures de plus en plus intrusives et répressives à l'égard des travailleurs absents pour des raisons de santé. Sachez que l’autorité se permet à présent d’intervenir dans l’appréciation du fondement médical des absences des travailleurs, donc dans un domaine qui ne lui revient pas et qui est protégé par le droit du travail et par le secret médical !

La mesure du taux d’absentéisme des travailleurs voulue par la direction est clairement un moyen de pénaliser les travailleurs en raison de leur état de santé, sans prendre en compte les véritables causes de l'absentéisme que nous rencontrons depuis des années sur le terrain ; 

- des conditions de travail déplorables

- le manque d'effectifs et une surcharge de travail insoutenable

- un management toxique

- la gestion défaillante des troubles musculo-squelettiques

Ce nouveau plan qu’élabore l’autorité tente de mettre en place une pression supplémentaire sur les travailleurs au lieu de chercher des solutions concrètes pour améliorer leur bien-être et prévenir les rechutes. Cette vision punitive et culpabilisante ne vise, en fait, qu'à se débarrasser des travailleurs déjà fragilisés, sans se soucier de leur réinsertion dans de meilleures conditions !

La CGSP exige un véritable dialogue centré sur les causes structurelles de l'absentéisme, et nous ne lâcherons rien pour pousser nos dirigeants vers des solutions de fond et non de culpabiliser et punir les malades. Le bien-être au travail ne se décrète pas par des sanctions, mais par une gestion respectueuse et humaine de l’ensemble des travailleurs !


mardi 28 janvier 2025

News 28 janvier 2025

1/ Grève nationale ce 13 février 

La liste des horreurs que nous prépare les partis qui discutent de la formation d’un nouveau gouvernement fédéral ne cesse de s’allonger. Une chose semble limpide : le monde du travail et tout particulièrement celles et ceux du service public sont les cibles privilégiées.

En résumé, si vous pensez que ce très bref aperçu va aggraver notre situation au travail et à la maison, mobilisez-vous !

- manipulation de l’indexation automatique des salaires;

- 14 milliards d’économie dans les services publics;

- 3 milliards d’économies sur les pensions.

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus : notre tract à diffuser aux collèguesargumentaire de la CGSP fédérale.

Pour défendre nos services publics et notre pouvoir d’achat, rassemblons-nous à 8h30 devant Brugmann site Horta ou à 9h30 devant la CGSP, Bld Emile Jacqmain 20 le jeudi 13 février pour une manifestation nationale en front commun syndical.

Déclarez-vous en grève pour ce 6 février !

2/ Assemblée générale annuelle de la CGSP Brugmann 

Notre tract à diffuser !

Chères affiliées, chers affiliés,

Nous avons le plaisir de vous inviter à une Assemblée Générale qui se tiendra le jeudi 6 février 2025, de 12h00 à 14h00, au PP Lambert.

À cette occasion, nous échangerons ensemble sur les sujets importants défendus par notre organisation syndicale, ainsi que sur vos préoccupations spécifiques concernant les enjeux qui touchent directement les travailleurs.

Après l’Assemblée Générale, vous êtes conviés à partager un moment de convivialité autour d’un petit repas offert par la CGSP.

Nous vous attendons nombreux.euses pour cet événement !

Votre participation est précieuse !

ATTENTION : la direction est mise au courant de la tenue de cette assemblée et chaque membre du personnel a le DROIT de s’y rendre. Prévenez votre responsable de votre participation et contactez-nous si on vous empêche d’y participer !!

3/ Assemblée générale du service d’entretien :

Notre tract

Les sections syndicales CGSP, CSC et SLFP Brugmann vous invitent à participer à l’ Assemblée Générale du service d’entretien :

Mardi 4 février à 11h00 au PP.Lambert 

Ordre du jour :

• Présentation plan d’action suite à l’analyse psychosociale

• Discussion

• Votes

• Divers

4/ Solidarité internationale !

En raison de la situation difficile que traverse actuellement le Liban, nous lançons un appel à la solidarité pour la collecte de médicaments non utilisés mais non périmés, ou neufs. Ces dons permettront de soutenir les populations touchées par la guerre et de leur apporter une aide précieuse.

Si vous avez des médicaments dont vous n'avez plus l'usage et qui répondent à ces critères, nous vous invitons à les déposer à l'adresse suivante entre 16h et 21h à l'attention de "Chady": 

XTC

318 Avenue George Henri

1200 Woluwe Saint-Lambert (Bruxelles)

Votre contribution, aussi modeste soit-elle, peut faire une grande différence.

Nous comptons sur votre générosité pour aider ceux qui en ont besoin en cette période de crise.

Merci pour votre soutien


mardi 17 décembre 2024

News 17 décembre 2024

Pas mal d’infos dans cette newsletter, bonne lecture J

Au sommaire :

1/ Manifestation du 7 novembre : merci !

2/ Service de la Maternité : point sur la situation !

3/ Service du Nettoyage : suivi !

4/ Accidents de travail à répétition lors d’une formation obligatoire dans le DIP

5/ Archives : passage du niveau D au niveau C

6/ Congés annuels non-pris : résumé de la situation et des nouveautés !

7) Dialyse : changement de catégorie IFIC

8) Quatre Belges francophones sur dix renoncent à une prestation de santé pour des raisons financières, selon Solidaris !

-----------------------------------------------------

1) Mieux vaut tard que jamais, merci !

La CGSP Brugmann tient à vous remercier chaleureusement pour votre mobilisation massive lors de la grève du 7 novembre dernier. Nous étions près de 35.000 à défiler dans les rues de Bruxelles pour faire entendre notre voix en faveur d’un secteur "non-marchand" et de services publics de la santé plus justes et respectueux des droits de chacun. Votre engagement témoigne de la force de notre solidarité et de notre détermination commune.

Votre mobilisation a envoyé un message clair à nos représentants politiques : nous exigeons des conditions de travail respectueuses, une vraie politique de bien-être au travail, et la fin des pratiques de management toxiques ainsi que des politiques d’austérité qui affaiblissent nos services et menacent nos emplois. Les ressources existent, et elles doivent être investies là où elles sont aujourd’hui le plus nécessaires : dans des services publics de qualité accessibles à tous, dans les soins de santé, le social, et l’enfance.

Nous continuerons à nous battre sans relâche contre les menaces que fait peser le futur gouvernement fédéral sur nos acquis sociaux et nos secteurs essentiels. Votre mobilisation a fait la fierté de notre organisation syndicale et inspire tous ceux qui, jour après jour, s’engagent pour un monde plus juste et plus solidaire.

Restons unis et déterminés, la lutte continue, tous ensemble ! 

2) Service de la Maternité : point sur la situation !

Effectifs réduits, travail intensifié : STOP à l’épuisement des équipes !

Suite à une baisse temporaire de l’activité dans le service, la direction a pris la décision unilatérale de réduire les effectifs. Mais depuis que l’activité a retrouvé son rythme normal (et parfois même au-delà), aucune révision des effectifs n’a été effectuée. Ce qui était censé être une mesure provisoire s’est transformé en une nouvelle norme : faire plus avec moins !

Cette situation pèse inévitablement sur les équipes en place ; l’épuisement se fait ressentir, et les risques pour la qualité de la prise en charge des patientes augmentent. C’est pour nous inacceptable !

Lors de la grève du 7 novembre dernier, les sages-femmes ont massivement répondu à l’appel, exprimant leur ras-le-bol face à cette charge de travail intenable et cette gestion irresponsable des effectifs. Résultat : le service minimum a péniblement pu être assuré au prix de grandes difficultés pour l’équipe restée en place.

Nous saluons cette mobilisation courageuse et déterminée car cette action a permis de montrer à la direction que votre solidarité est votre force, et nous espérons que des engagements concrets suivront rapidement !

Ensemble nous pouvons faire bouger les lignes, nous revendiquons donc ;

-Une réévaluation immédiate des effectifs pour garantir des conditions de travail dignes et sûres

-Des engagements solides pour éviter que cette situation ne se reproduise

-La reconnaissance du travail des sages-femmes et du respect

3) Service du Nettoyage : suivi !

Vous n’êtes pas sans savoir que les préposé.e.s au nettoyage souffrent, depuis des années déjà, d’une surcharge de travail insupportable due à un manque criant d’effectifs. Malgré les nombreuses alertes et les engagements pris depuis 2019, aucune amélioration concrète n’a vu le jour. Les engagements écrits sont restés lettre morte et les promesses sans suite !

Les groupes de travail et les diverses analyses n’ont pas permis de débloquer une situation où les conditions de travail se dégradent jour après jour, situation due notamment à un management dysfonctionnant et à des pratiques inacceptables ! La dernière en date : un espion à la tête de l'équipe ! Depuis quand un nouveau responsable d’équipe passe-t-il plusieurs mois incognito au sein d’un service, adoptant une attitude d’enquêteur et niant sa fonction ? Cette méthode, révélée juste avant une analyse cruciale de la charge psychosociale, est incompréhensible et totalement inacceptable.

Nous attendons donc à présent les conclusions de l’analyse des risques psychosociaux effectuée dans le service afin d’envisager avec l’équipe la suite que nous donnerons à cela.

La CGSP rappelle à la direction que le bien-être des travailleurs doit être une priorité absolue. La balle est désormais dans le camp de la direction pour apporter des réponses concrètes !

4) Accidents de travail à répétition lors d’une formation obligatoire dans le DIP

Nous avons reçu de nombreuses plaintes de collègues à la suite de cette formation en réanimation. Cet exercice a entraîné plusieurs accidents de travail, que la direction persiste à ne pas reconnaître comme tels. La cause principale est l’utilisation d’un matériel totalement inadapté : le mannequin utilisé pour les exercices pratiques est particulièrement dur et difficile à manipuler, ce qui expose nos collègues à des risques sérieux de blessures musculaires, articulaires et autres. Nous dénonçons ces conditions et exigeons, au plus vite, la mise en place d’un matériel ergonomique et adapté.

Nous déplorons également l’attitude de la direction qui refuse d’assurer une prise en charge adéquate des collègues blessés… un comble dans un hôpital !

Si vous souhaitez témoigner de votre expérience, contactez-nous !

5) Archives : passage du niveau D au niveau C

Bonne nouvelle ! Après de longues négociations avec l’autorité, nous sommes heureux  de vous annoncer que la direction générale a répondu favorablement à notre demande. Nos collègues des archives bénéficieront donc à partir de janvier 2025 du passage de l’échelle barémique D à l’échelle C. Bravo à elles-eux pour leur détermination !

6) Congés annuels non-pris : résumé de la situation et des nouveautés !

Rappel de la règle générale ;

Les 20 jours de congés légaux doivent être pris durant l’année civile concernée, ils ne peuvent pas être reportés à l’année suivante (exception : jusqu’au 8 janvier de l’année suivante). Les jours non pris à cette date sont considérés comme perdus.

Par contre, un report des congés extra-légaux est possible jusqu’au 30 avril de l’année suivante pour un maximum de 5 jours.

Ce qui change depuis janvier 2024 ;

 è Exceptions légales au report des congés (jusqu’à 24 mois) :

Un report est autorisé si le/la collègue absent.e n’a pas pu prendre ses congés pour cause de : maladie ou accident de travail, congé de maternité/paternité, congé d’adoption, congés pour soins d’accueil,…

Le/la collègue absent.e pour l’une de ces raisons pendant ses congés peut demander un report des jours concernés, à condition de :

-          Informer immédiatement les RH via absent@brustp.be.

-          Envoyer un certificat médical sous 48h (sauf force majeure).

Le report sera soumis à l’accord de la hiérarchie et se fera après la période d’incapacité.

Il est important de savoir que les jours reportés seront payés en avance avant le 31 janvier de l’année suivante, et que l’impossibilité de prendre les congés s’évaluera au 31 décembre de l’année en cours.

NB : ! attention ils ne seront pas payés au moment de leur prise effective ! 

7) Dialyse : changement de catégorie IFIC :

Il y a quelque temps, les infirmier.e.s de dialyse avaient pu choisir (comme beaucoup d’entre-nous) entre rester dans la charte sociale ou opter pour le barème IFIC14, selon le barème le plus favorable à leur situation pécuniaire.

Après discussions, la Faitière IRIS a permis une nouvelle avancée financière pour nos collègues de la dialyse. La philosophie du protocole signé pour accord par toutes les organisations syndicales, était d’ajouter un montant complémentaire au salaire qui se rapprochera le plus de l’IFIC 15. Dans cette esprit, il allait de soi, que les collègues, qui n’avaient pas opté pour l’IFIC 14 qui leur était défavorable, devaient recevoir une nouvelle proposition si avec cette nouvelle prime en plus le passage à l’IFIC 14 devenait intéressant.

Il revient à notre délégation, qu’une fois de plus à Brugmann, un protocole favorable aux travailleu.r.euse.s et à nos institutions, ne sera pas appliqué dans l’idée du protocole et que certains collègues vont être discriminés. Nous avons bien entendu interpelé la direction RH concernant cette situation qui est à nouveau source d’iniquité entre des infirmier.e.s d’une même fonction!

 Si vous vous retrouvez dans cette situation, vous avez la possibilité de contacter notre déléguée en charge d’IFIC, Véronique Lorge au 0474824980.

8) Quatre Belges francophones sur dix renoncent à une prestation de santé pour des raisons financières, selon Solidaris !

On vous invite à découvrir cet article qui montrela situation alertante dans laquelle beaucoup d’entre nous se retrouvent enmatière de soins de santé.

jeudi 17 octobre 2024

News 17 octobre 2024 : Urgences Brien, la CGSP vous croit ! / Vos délégué.e.s / Grève du 7 novembre / Manifestation Palestine 20 octobre

1 / Ras-le-bol aux Urgences de Brien : la CGSP vous croit !

Cela fait plusieurs mois maintenant que l’équipe soignante des Urgences de Brien tente d’alerter la direction sur la situation très difficile qu’elle vit au quotidien (comme déjà expliqué dans notre newsletter du 23 septembre). Après avoir tenté, sans succès, de signaler les dysfonctionnements graves via les voies traditionnelles, l’équipe a contacté la CGSP en juin dernier. Nous avons organisé une assemblée générale lors de laquelle ils.elles ont pu nous expliquer en détail leur vécu au travail. La CGSP a alors envoyé un courrier à la direction demandant une rencontre en urgence avec des représentant.e.s de l’équipe. Lors de cette rencontre, des infirmier.e.s et des médecins ont pu détailler, auprès de la direction, les différentes problématiques qui tournaient essentiellement autour du management toxique et du manque d’effectifs pour soigner dans de bonne conditions.

Suite à cette rencontre, la direction a concocté un plan d’action qui a été présenté à l’équipe. Une nouvelle assemblée syndicale a eu lieu dans la foulée lors de laquelle l’équipe nous a rapporté que ce plan ne répondait pas à leurs préoccupations principales et que surtout la direction ne reconnaissait pas les dysfonctionnements en terme de management et la souffrance importante que cela a entraîné au sein de l’équipe.

Quelques semaines plus tard, l’équipe n’étant toujours pas entendue, a décidé de communiquer à la presse des éléments de leur vécu (cf article ci-dessous). Dans ces articles, l’équipe ne fait rien d’autre que dénoncer ce qu’elle a déjà exprimé à la direction sans avoir reçu la réaction et les réponses attendues. Force est de constater que la direction, auprès de la presse, ne reconnait pas la souffrance de l’équipe infirmière et exprime « “leur soutien et leur confiance” aux responsables du service ».

La direction médicale et la direction générale ont aussi rapidement communiqué auprès du personnel sur cette sortie dans la presse en écrivant, entre autre : 

- « La situation décrite ne reflète aucunement la situation su service et fait fi de tous les efforts consentis et initiés depuis le 5 août » (communiqué de la direction médicale le 10 octobre). A ce sujet, il est évident que la direction nie le message et le vécu de l’équipe infirmière. D’ailleurs quelles sont ces efforts consentis par la direction si les témoignages des collègues sont ainsi remis en question ?

- « Le management médical est pointé du doigt par certains invoquant notamment des pratiques de management toxique et d’insultes de la part de l’équipe médicale » (communiqué de la direction générale le 14 octobre). Ces 2 mots, « par certains », sous-entend qu’une minorité serait concernée par cette sortie dans la presse et que ce vécu ne serait pas largement partagé. Nous sommes témoins qu’une grande, très grande, partie de l’équipe dénonce cette situation devenue invivable. La tentative de minoriser la voix de ceux qui souffrent n’est pas une bonne manière, selon nous, de trouver des solutions au ras-le-bol légitime de l’équipe des Urgences de Brien.

Comme dans beaucoup de situations de violences, de propos dégradants,… le plus important est déjà, avant toute chose, de reconnaître la souffrance des personnes qui l’expriment. Nous devons, malheureusement, constater que ce n’est pas la ligne suivie actuellement par notre direction. 

La CGSP souhaite vivement une prise de conscience de la direction sur ce que dénoncent nos collègues. Nous sommes convaincus que c’est la base nécessaire pour avancer dans ce dossier et permettre la reconstruction d’un climat d’équipe apaisé, seule porte de sortie pour améliorer les conditions de travail et fournir des soins de qualité aux patient.e.s.

Par ce message, nous souhaitons dire à nos collègues des Urgences de Brien qu’on les croit et que leur combat pour travailler dans un climat de travail bienveillant est légitime.

Pour finir, concernant les sous-entendus de la direction sur l’erreur qu’auraient commise les travailleur.euse.s de l’équipe en alertant la presse, nous souhaitons repartager cet Article de la Convention européenne des droits de l’homme :

Art 10 Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. 

Article dans la presse sur BX1

2/ Nouvelle liste des délégué.e.s : 

Notre délégation continue à s’étoffer et nous vous partageons ici la nouvelle liste des délégué.e.s que vous pouvez contacter pour toute question ou problématique vécue au travail.

3/ Grève nationale des soins de santé et du social ce 7 novembre : 

Comme vous le savez déjà sûrement, le 7 novembre sera une grande journée de mobilisation du personnel de la santé et du secteur social à Bruxelles. La CGSP Brugmann participe bien évidemment à cette mobilisation et vous appelle à vous mettre en grève (avant le 31 octobre) et à nous rejoindre dans la rue. Soyons nombreux.euses pour envoyer un message clair aux gouvernements en formation. 

Rdv à 8h30 devant le CHU Brugmann ou RDV à 9h30 devant la CGSP Bxl, Bld Emile Jacqmain, 20 1000 Bruxelles.

Voici le tract à lire et diffuser auprès des collègues !

4/ Manifestation nationale pour la Palestine

L'offensive israélienne entame sa deuxième année. Les populations de Gaza et de Cisjordanie en sont les cibles. On compte déjà plusieurs dizaines de milliers de victimes et la situation évolue vers une déstabilisation de toute la région. 

Seule la pression internationale peut mettre fin à la violence, et à l'occupation illégale du territoire palestinien.

La Coalition Palestine et la FGTB appelle à une manifestation nationale. 

Rendez-vous le dimanche 20 octobre à midi à la Gare du Nord de Bruxelles. 

Plus d'infos 


lundi 23 septembre 2024

News syndicale 23 septembre 2024

1/ Bonjour à toutes et tous !

Tout d’abord, nous nous excusons de ne pas avoir publié de newsletter ces derniers mois.

Nous avons été débordé.e.s par les nombreuses situations difficiles dans notre institution (plus de 7 assemblées générales rien qu’au mois de juin dans différents services en crise).

Nous allons être vigilant.e.s à communiquer plus intensément dès aujourd’hui parce que les défis devant nous vont nous demander à notre organisation syndicale beaucoup plus de communication et d’action.

N’oubliez jamais que vous êtes la force qui peut faire changer les choses.

Vos délégué.e.s CGSP sont à vos côtés et toujours disponibles pour vous aider et vous conseiller  au mieux.

Solidarité !

2/ Nos assemblées générales et nos actions à venir :

·         AG de tout le personnel de Brugmann le 03 octobre à 12h au PP Lambert

La situation dans notre hôpital est devenue intenable. La CGSP tire la sonnette d'alarme sur le malaise profond qui touche nos collègues dans tous les services. Le manque criant d'effectifs ne peut plus être uniquement justifié par la pénurie d’infirmier·ère·s sur le marché, c’est la gestion même de notre hôpital qui pose problème.

Les responsables sont poussés à réduire sans cesse les effectifs, au détriment de la santé des travailleuse·eur·s. Ce management brutal se manifeste par des éléments tels que :

  • L'épuisement général des collègues ;
  • Des arrêts maladie systématiquement remis en question par des contrôles médicaux répétés, privant les collègues de leur revenu garanti, les plongeant dans la précarité ;
  • Des sanctions abusives et des licenciements ;
  • Des refus de formations pourtant indispensables à l’évolution des carrières, laissant les travailleuse·eur·s s’user après des décennies de service ;
  • Des comportements humiliants et des cris sur les lieux de travail.

En juin seulement, cinq assemblées générales ont eu lieu dans différents services (nettoyage, psychiatrie, brancardiers, aides-soignants, admissions), preuve que la situation devient insoutenable à tous les niveaux.

La gouvernance actuelle est totalement inadaptée à un hôpital public qui doit garantir des soins de qualité pour toutes et tous. Loin de mettre les travailleuse·eur·s au centre de ses préoccupations, elle les pousse à bout, tant physiquement que moralement. Des actions sont menées aujourd’hui, en local, et nous n’excluons pas d’aller à d’autres niveaux de pouvoir pour dénoncer le non-respect du code du bien-être au travail. 

Mobilisons-nous pour exiger des conditions de travail dignes et un respect de nos droits, rejoignez-nous nombreux le jeudi 03 octobre à 12h !

·         Grève nationale des soins de santé prévue le 7 novembre

Face à l'inaction persistante des autorités et à la dégradation continue de nos conditions de travail, une grève nationale des soins de santé est prévue le 7 novembre prochain ! Faisons bloc pour défendre nos droits, notre santé et celle de nos patient·e·s. Unissons nos forces pour un secteur de soins respecté et refinancé à la hauteur! Face à ce que nos politiques nous réservent pour les années à venir il est urgent d’être nombreux à nous mobiliser !

·         AG Nettoyage, point sur la situation suite à la grève du mois de juin dernier

Une nouvelle assemblée générale du personnel du nettoyage se tiendra le jeudi 26 septembre ; à 11h sur le site Horta à l’auditoire de médecine et à 13h30 sur le site de Brien dans la salle Magnolia.

Ensemble nous ferons le point sur la situation suite aux propositions de la direction, du suivi et des actions qui y seront apportées !

3/ Protection de la maternité, soyons vigilant.e.s !

Les organisations syndicales ont négocié un protocole afin de protéger au mieux nos collègues enceintes. Celui-ci prévoit l’écartement, si la collègue le souhaite, dans les secteurs où il existe des risques. Si la collègue souhaite être maintenue au travail, son poste doit être adapté selon les recommandations de la médecine du travail.

Ces 4 derniers mois, nous avons eu connaissance de plusieurs cas de collègues enceintes qui ne se sont pas vu expliquer leurs droits et qui ont été maintenues dans un secteur à risque malgré le protocole ! Vu que l’autorité ne semble pas avoir fait circuler ce protocole parmi tout l’encadrement, nous vous invitons à le trouver via ce lien.

Soyons donc vigilants, si vous êtes enceinte n’hésitez pas à nous contacter !

3/ Urgences, CHU Brugmann, site Paul Brien

Le service, autrefois caractérisé par une équipe soignante autonome et solidaire, fait face à une grave crise depuis 2023. Pendant des années, les infirmier·e·s et les médecins travaillaient main dans la main, assurant un accueil et une prise en charge de qualité, notamment pour une population précarisée comme celle de Schaerbeek.

Mais l’arrivée d’une nouvelle équipe managériale médicale en 2023 a bouleversé cette dynamique. Un style de management inapproprié a brisé la cohésion entre les médecins et les infirmier·e·s, semant discorde et incompréhension. Résultat : des médecins et infirmier.e.s expérimentés, avec 10 à 15 ans de service, quittent l’hôpital, déçus et impuissants face à cette situation.

Les alertes lancées par les soignant·e·s et les analyses réalisées sont ignorées par la direction, qui reste sourde aux préoccupations des équipes. Malgré une réunion avec la direction le 5 août, les médecins présents pour témoigner de leurs difficultés ont été à peine écoutés, la direction s’inquiétant davantage de leur présence que de leur souffrance.

Le manque d’effectif, l’augmentation de la charge de travail, et le manque de réponses aux revendications continuent de peser sur l’équipe. Une assemblée générale s’est tenue le 23 août pour évaluer le plan d’action proposé, mais la poursuite des démarches semble inévitable si la direction ne répond pas aux attentes des soignant·e·s.

Enfin, il est important de souligner que les médecins, solidaires, étaient venus soutenir l’équipe infirmière dans cette lutte.

4/ Management toxique : De plus en plus de travailleurs belges sont concernés !

Les travailleurs belges subissent de plus en plus de comportements toxiques de la part de leur hiérarchie. Selon une enquête récente de Securex et de la KU Leuven, la proportion de travailleuses et travailleurs concernés par un management abusif a explosé, augmentant de 69% depuis 2021.

Aujourd'hui, près d’un·e sur dix se dit victime de contrôle excessif ou de micro-management. Ce type de gestion toxique, plus fréquent chez les ouvriers (12,5%) que chez les employés (8%), menace directement la santé mentale des travailleuses et travailleurs, entraînant des risques accrus de burn-out et de comportements abusifs sur le lieu de travail.Près de la moitié des travailleuses et travailleurs contrôlés de manière excessive ont rapporté des abus tels que des agressions verbales, physiques, des discriminations ou du harcèlement au cours des 12 derniers mois. Pire encore, un management passif, où aucune limite claire n’est établie, expose encore plus les travailleurs à ces violences, comme en témoignent 53,3% des répondants.

Ces chiffres sont alarmants. Ils démontrent que l'attitude des employeurs, qu'elle soit toxique ou passive, crée un environnement de travail dangereux, détériorant la qualité de vie des travailleurs et augmentant l'absentéisme. Il est impératif que nous nous mobilisions pour exiger un encadrement respectueux et une réelle prise en compte de la santé et du bien-être au travail (source).

Avec la CGSP ALR, nous préparons une grande enquête sur cette grave problématique que nous constatons aussi au quotidien dans notre hôpital. Nous vous tiendrons informés très rapidement.

5/ Formation du futur gouvernement fédéral – La droite au gouvernement, à quoi se préparer ?

Derrière la façade des négociations pour la formation du prochain gouvernement fédéral se dessine une stratégie claire : briser les acquis sociaux et faire avancer un agenda qui menace directement les travailleur.euse.s !

Depuis des mois, ces négociateurs politiques posent sur la table des propositions nauséabondes telles que :

§  la remise au travail massive des malades de longue durée

§  la réintroduction du jour de carence en cas de maladie

§  la suppression des suppléments salariaux pour les heures de 20h à minuit

§  une limitation toujours plus forte dans le temps du paiement des allocations de chômage

§  la révision, voir la suppression totale, de l’indexation automatique des salaires

§ 

Vous l’aurez compris leur projet est celui d’imposer un modèle de société basé sur la dérégulation du monde du travail, sur la concurrence entre les travailleurs et sur une individualisation toujours plus grande des droits sociaux. Cela dans l’unique but d’affaiblir la solidarité nationale et d’instaurer une politique qui serve les intérêts des plus riches au détriment de ceux qui produisent la richesse de ce pays.

Le potentiel futur gouvernement ouvre donc bien grand la porte à toujours plus de flexibilité de la part des travailleurs au détriment de la sécurité d’emploi et à plus d’austérité budgétaire, ce qui affectera directement les services publics dans lesquels nous travaillons et sur lesquels nous comptons tous. Le modèle qu’il propose est celui d’un monde où les travailleurs sont abandonnés à leur sort, livrés à la loi du marché, sans filet de sécurité !

L’unité syndicale : notre rempart contre la division

Il est impératif que nous, syndicalistes, restions vigilants et continuons à dénoncer haut et fort ces manœuvres qui visent à nous diviser pour mieux détruire nos droits. Les travailleurs, qu’ils soient de Flandre, de Wallonie ou de Bruxelles, doivent comprendre que ce qui est en jeu, c’est l’avenir de notre modèle social.

Ne laissons pas ces politiciens sans scrupules instrumentaliser la formation du gouvernement pour imposer un agenda destructeur ! Notre force réside dans notre unité et notre solidarité. Ensemble, nous devons exiger un gouvernement qui place l’intérêt des travailleurs au cœur de ses préoccupations, un gouvernement qui défende nos acquis et qui s’engage à les renforcer. La bataille pour un gouvernement juste et solidaire est une bataille que nous ne pouvons pas perdre. Restons mobilisés et vigilants, et faisons entendre la voix des travailleurs à chaque étape de ce processus.

Un modèle de société menacé

Nous vous rappelons également que les prochaines élections communales (prévues le 13 octobre prochain) sont un rendez-vous crucial pour l'avenir politique de nos villes, de nos quartiers, et de nos vies. Parce que notre syndicat défend de manière plus large un modèle de société où chacun a accès à des conditions de vie décentes, nous vous rappelons que nous avons plus que jamais besoin de communes où la vraie démocratie est encouragée, où les citoyens sont impliqués dans la gestion de leur quotidien, et où les besoins des plus fragiles ne sont pas ignorés.

Les communes sont le premier échelon de la démocratie ; elles gèrent nos écoles, nos infrastructures, nos services sociaux et notre environnement. Mais sous la pression d'une droite qui privilégie l’austérité et la rentabilité ces services sont à présent menacés. La privatisation, la réduction des budgets publics, et l'abandon progressif des quartiers ne sont que les prémices d'une politique qui, si elle se renforce, pourrait bien accélérer le démantèlement de ce que nous, les travailleurs, avons conquis.

Choisissons donc des représentants politiques qui se battent pour des logements accessibles, des transports publics efficaces, une éducation de qualité, et un environnement sain, pour une société où personne n'est laissé pour compte.

è Rappel de nos priorités en 10 points

1/ Une réforme fondamentale de la loi de ’96 et maintien de l’indexation automatique des salaires

2/ Un statut de salarié pour tous les travailleurs

3/ Une sécurité sociale fédérale, paritaire et refinancée

4/ Une véritable politique de lutte contre la pauvreté

5/ La pension à 65 ans et une possibilité de départ anticipé pour les métiers pénibles

6/ Une contribution des grosses fortunes et la lutte contre l’évasion fiscale

7/ Une politique climatique plus juste

8/ Le respect de la concertation sociale

9/ Une politique européenne sociale et durable

10/ Un renforcement de nos services publics

Et le 7 novembre, toutes et tous en grève et participons en nombre à la manifestation !